Il a également proclamé la politique du développement accéléré de l’économie nationale s’appuyant sur ses propres forces.
Evoquant les grands événements de l’année qui s’achève, le président a commencé par le rattachement de la Crimée :
« Cet événement a une signification particulière pour notre peuple parce que la Crimée est peuplée de Russes et parce que c’est la source spirituelle de la nation russe et de l’État russe centralisé. »
Vladimir Poutine a fait valoir que chaque peuple avait le droit à son identité, au choix des alliés et à la garantie de sa sécurité. Cela vaut aussi pleinement pour l’Ukraine.
En politique extérieure, le leader russe a mis en avant « la souveraineté étatique réelle » en qualité de principe de base :
« Je tiens à souligner ceci : ou bien nous restons souverains ou bien nous nous dissolvons au point de nous perdre dans le monde. C’est ce que les autres puissances et tous les acteurs internationaux doivent comprendre. Conscients de cela, ils doivent renforcer le rôle et l’importance du droit international dont nous parlons beaucoup ces derniers temps. Il faut surtout empêcher de l’adapter aux intérêts du moment de certains pays, et ceci contrairement à ses principes fondamentaux et au bon sens en prenant les autres pour des gens peu instruits ne sachant ni lire ni écrire. »
En politique intérieure, Vladimir Poutine a appelé à faire mieux valoir les potentialités du peuple et de chaque Russe.
« Il importe surtout de laisser les citoyens s’épanouir librement en économie, dans le domaine social et à travers les initiatives civiles, car c’est la meilleure façon de répondre à la fois aux contraintes extérieures et aux problèmes intérieurs. Plus les citoyens participent à la vie sociale, plus ils sont indépendants économiquement et politiquement et plus le potentiel de la Russie s’en trouvera élevé. »
Le sénateur Igor Morozov a plus particulièrement relevé le passage du discours du président quand il dit que la Russie reste toujours ouverte au dialogue avec les partenaires occidentaux malgré les tentatives de son isolement :
« Je pense que le message a une valeur historique pour la bonne raison que nous sommes en confrontation avec l’UE, notre principal partenaire commercial et économique, confrontation qui nous a été imposée. »
Le monde traverse actuellement une période mouvementée et la crise économique frappe de plein fouet tant les individus que des peuples entiers. Voulant imposer à tous leur volonté, les États-Unis sont en train de s’attaquer au droit international. Vladimir Poutine a souligné que la Russie ne se laissait pas intimider et voudrait que les autres peuples, européens en premier lieu, fassent de même. /N