Cependant tous les appareils exposés ne sont point des robots. Dans le même temps, selon l'ingénieur de la société Math Works Alexandre Slovak, aujourd'hui il convient de parler non pas des robots en tant que tels (pour les faire il faudrait une sorte d'intelligence artificielle ce qui est encore l'affaire de l'avenir), mais des « systèmes robotisés ».
Les imprimantes 3D, elles aussi, ne sont pas bien sûr des robots. Mais la nouveauté et le lien direct entre ces appareils et les technologies numériques (notamment avec le domaine qui étudie les possibilités de remplacer une partie du travail humain par la machine) permettent d'en parler comme des robots.
Les imprimantes 3D occupent une moitié environ du pavillon d'exposition. En s'entretenant avec des participants, l'envoyé de Rossiya Segodnya a appris que la fabricaton des objets et modèles 3D utilise essentiellement des plastiques sous forme de filaments ou en poudre (ce sont les principaux types « d'encre 3D »). Depuis relativement peu on a commencé à utiliser à des fins non spécialisées le plastique PLA qui a servi auparavant à fabriquer des fils chirurgicaux. En outre, l'impression avec d'autres matériaux (bronze, acier, titane) est activement développée. Les métaux sont chargés dans l'impimante sous forme de pâte spéciale.
La médecine est un des principaux domaines d'utilisation de l'impression 3D. Du plastique biodégradable sert à fabriquer des prothèses et un haut niveau d'automatisation simplifie sensiblement le processus. La précision des produits atteint des microns.
Certaines sociétés commerciales se spécialisation dans l'impression 3D travaillent dans le domaine des multimédias et du design en fabriquant des figurines décoratives, des souvenirs, des supports visuels, de la vaisselle et d'autres articles.
Le prix de l'équipement diminue au fur et à mesure que la technologie devient plus demandée. Ainsi une grande imprimante russe présentée à un des stands coûte 130000 roubles, bien qu'il y ait des modèles à 30 000.
Faire ce qui n'existe pas encore
La technologie d'impression 3D continue de se perfectionner et de devenir plus accessible aux simples consommateurs. Une imprimante 3D « domestique » est encore l'affaire du futur, mais la popularisation bat son plein.
Le laboratoire de production numérique Fablab créé par Massachusetts lnstitute of Technology met au point un programme de formation pour travailler sur des machines nouvelles. Sa filiale russe organisée par l'Institut de recherche technologique de l'Institut de l'acier et des alliages de Moscou est présentée à Robotics Expo 2014. Le chef de projet Alekseï Kouznetsov affirme que le laboratoire vise à promouvoir et à populariser des technologies numériques :
« Notre laboratoire est le premier en Russie dans ce domaine et je pense que nous somme un laboratoire-pilote. Nous sommes ouverts et permettons à tous de réaliser leurs idées et rêves sous forme de produits personnels tangibles. Pour ce faire, nous utilisons des instruments modernes accessibles de la production numérique ».
Le mot clé est personnalité. Fablab cherche à rendre généralement accessibles les technologies de production numérique dont l'usage est actuellement expérimental et commercial.
« Nous offrons aux gens la possibilité de faire ce qui n'existe pas encore. Cela n'existe pas sur le marché, mais cela est nécessaire, peut-être même à une seule personne. Il peut s'agir de meubles pour une pièce, d'un assistant-robot personnel, d'une imprimante 3D personnelle ».
C'est une sorte de hand made sur commande. Mais les « mains » sont mécaniques. Cela peut être un instrument laser pour couper des pièces planes qui forment une sorte d'un lot de construction permettant d'assembler des objets de complexité différente, une imprimante 3D ou une fraiseuse de haute précision. Dans l'avenir les participants au projet se proposent de se servir de l'équipement de leur production propre pour ne pas dépendre des producteurs commerciaux. T