Ces rassemblements dans une vingtaine de villes se sont généralement déroulés dans le calme, rapportent les médias.
Le face-à-face a cependant été tendu dans l'après-midi entre forces de l'ordre et manifestants à Nantes et à Toulouse, où des dégradations ont été constatées.
C'est à Nantes que le rassemblement a été le plus important, avec environ 1 200 personnes, selon la préfecture de Loire-Atlantique, rassemblées lors d'un défilé non autorisé. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, 14 manifestants ont été interpellés à Nantes, tandis que 16 autres ont été arrêtés dans la ville rose.
"On déplore deux blessés légers parmi les forces de l'ordre", a annoncé la préfecture de Toulouse, mentionnant "des jets de projectiles de la part de manifestants violents".
Ailleurs en France, on a compté environ 300 manifestants à Bordeaux, 200 à 300 à Dijon, plus de 150 à Poitiers ainsi qu'à Grenoble, une cinquantaine à Gap et autant à Saint-Etienne pour un sit-in dans le calme.
Les manifestants étaient aussi une centaine à Marseille. Dans la capitale, un "pique-nique solidaire" avait été organisé au milieu d'une mini-ZAD (zone à défendre) reconstitué sur une place de l'est parisien. Une centaine de personnes étaient réunies à l'appel de plusieurs collectifs, tandis qu'une sono diffusait des titres hostiles à la police et énumérait les noms de victimes de violences des forces de l'ordre.