Il y a un an jour pour jour, le 21 novembre 2013, des actions de protestation ont éclaté au centre de Kiev en réponse à la décision des autorités de suspendre la préparation de la signature d'un accord d'association avec l'Union européenne. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, ces événements sont connus comme "EuroMaïdan".

Il y a un an jour pour jour, le 21 novembre 2013, des actions de protestation ont éclaté au centre de Kiev en réponse à la décision des autorités de suspendre la préparation de la signature d'un accord d'association avec l'Union européenne. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, ces événements sont connus comme "EuroMaïdan".
Tout de suite après cette décision du gouvernement, les réseaux sociaux ont publié des appels à descendre dans la rue pour protester. Le soir, deux milliers de personnes se sont rassemblées au centre de la capitale, un village de tentes a été mis en place sur le Maïdan Nezalejnosti (place de l'Indépendance).
Tout de suite après cette décision du gouvernement, les réseaux sociaux ont publié des appels à descendre dans la rue pour protester. Le soir, deux milliers de personnes se sont rassemblées au centre de la capitale, un village de tentes a été mis en place sur le Maïdan Nezalejnosti (place de l'Indépendance).

Au départ, les actions étaient pacifiques.

La situation a changé le 24 novembre, quand le nombre de manifestants sur la place de l'Europe à Kiev a augmenté en flèche, selon des évaluations, atteignant 30.000 à 100.000 personnes.

Des tentes ont été plantées sur la place de l'Europe. La colonne de protestataires s'est dirigée vers le siège du gouvernement ukrainien, dont l'entrée était barrée par des combattants de l'unité spéciale de police Berkout. Les manifestants ont jeté des fumigènes sur la police qui a répliqué par l'usage de gaz lacrymogènes.

Dans la nuit au 30 novembre, les Berkout ont dispersé les protestataires au centre de Kiev. Sur la photo: Cérémonie de deuil sur le Maïdan Nezalejnosti en hommage des personnes ayant perdu la vie durant l'action de protestation

Selon les médecins, 35 personnes ont été blessées. L'Occident a condamné l'usage de force disproportionné de la police.

Suite à la dispersion de l'EuroMaïdan, les protestataires ont réclamé la démission du gouvernement et du président du pays.

Le 16 janvier, la Rada suprême (parlement) de l'Ukraine a adopté plusieurs lois durcissant les peines pour participation à des actions de masse. L'adoption de ces lois a provoqué des troubles massifs.

Le 19 janvier, des heurts se sont produits au centre de la capitale ukrainienne entre des opposants radicaux et la police.

Le 1er décembre, les radicaux ont occupé le siège du Conseil municipal de Kiev et la Maison des syndicats, cherchant à prendre à l'assaut le bâtiment de l'administration présidentielle. Une division s'est opérée dans le camp des protestataires entre les radicaux et les "modérés".

Les opposants ont occupé des administrations régionales dans l'ouest de l'Ukraine. Des tentatives similaires ont été signalées dans le centre et le sud du pays.

Le 22 janvier apparaissaient des informations annonçant les premières victimes parmi les opposants, suite à l'usage d'armes à feu.

Des troubles massifs ont repris à Kiev le 18 février. Une foule en colère a cherché à s'approcher de la Rada, les radicaux ont fait irruption dans des maisons au centre de la capitale, brûlant des pneus et jetant des pierres et des cocktails Molotov contre les policiers.

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© Sputnik . Andrei Stenin
Selon le ministère de l'Intérieur, ces désordres ont coûté la vie à au moins 80 personnes. Près de 800 personnes ont été blessées.

Le 21 février, les autorités et l'opposition ont signé, sous la médiation de l'Union européenne, un accord de sortie de crise.

Le pouvoir et l'opposition se sont engagés à éviter l'usage de la force.

Le 22 février 2014, un coup d'Etat s'est produit en Ukraine. En violation des ententes enregistrées, la Rada a remplacé sa propre direction et celle du ministère de l'Intérieur, et destitué le chef de l'Etat Viktor Ianoukovitch, qui a dû quitter le pays de crainte pour sa vie.

Les habitants de la cité de toile sur la place de l'Indépendance à Kiev

Partie de la cité de toile qui a demeuré sur le Maïdan après les manifestations de pro-Européens à Kiev

Les manifestants brûlent des pneus sur la place de l'Indépendance à Kiev. 7 août 2014.

Le maire de Kiev Vitali Klistchko a personnellement conduit la lutte contre les barricades.

Des écolières sur le Maïdan à Kiev

En vertu du décret d'un président ukrainien Piotr Porochenko, le 21 novembre, date de début des actions de protestation sur le Maïdan, est célébré en Ukraine comme Jour de la dignité et de la liberté.