Les pourparlers sont compliqués. Les problèmes sérieux sont abordés : le niveau des capacité de production nucléaire autorisé à l’Iran, les paramètres techniques du réacteur à eau lourde à Arak, les conditions du contrôle des activités nucléaires de l’Iran de la part de l’AIEA. Qui plus est, l’Agence a des questions à Téhéran auxquelles elle n’a pas reçu jusqu’à présent de réponse.
Ayant signalé l’importance de s’entendre sur le programme nucléaire iranien, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a dit que cela contribuerait à stabiliser la situation au Proche- et au Moyen-Orient. La République islamique d’Iran et les Etats-Unis sont sans doute intéressés, chacun à sa manière, vu les intérêts nationaux, à régler le problème.
Le document final qui permettrait d’effacer le problème nucléaire iranien de l’agenda de la politique mondiale, sera-t-il approuvé par les parties d’ici le 24 novembre ?
L’orientaliste Irina Fedorova dit : La situation autour du problème nucléaire iranien prescrit l’élaboration du document à l’issue des pourparlers de près de dix ans d’ici le 24 novembre. On ne sait pas comment il sera. L’accord contribuera à régler définitivement le problème nucléaire de l’Iran ou bien ce sera un document cadre pas du tout concret : une sorte de mémorandum de bonnes intentions.
Il faudrait conclure dans quatre jours un accord universel définitif. Personne ne doit avoir de prétentions à Téhéran et l’Iran ne doit avoir la moindre possibilité de fabriquer les armes nucléaires, c’est là l’essentiel.