Les débris du Boeing permettront de reconstituer le tableau de la tragédie

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Les premiers débris du Boeing malaisien, ayant fait crash en Ukraine ont été évacués du lieu de la tragédie.

On s’attend à ce que toute l’’opération prenne une dizaine de jours, avant que les enquêteurs puissent entamer leur travail. 4 mois après la catastrophe les coupables ne sont pas désignés, et la majeure partie de données recueillies reste gardée secrète. Moscou exige la poursuite de l’enquête et insiste que les Etats-Unis présentent les images satellitaires des lieux au moment de la tragédie.

Ce n’est que sous la pression de l’opinion que les Hollandais ont enfin pris la décision d’évacuer les débris de l’avion de ligne du lieu de la catastrophe. Jusque là ils refusaient : d’abord, pour des considérations de sécurité, étant donné que les forces ukrainiennes continuaient leurs tirs sur les lieux du crash, ensuite pour des raisons politiques – sous prétexte qu’ils ne voulaient pas coopérer avec les autorités de la République populaire autoproclamée de Donetsk. Mais depuis quelques jours - depuis ce dimanche (16.11.2014) – les travaux sont activement menés, remarque Sergueï Melnitchenko, membre du Fonds mondial de sécurité des vols (FSF).

Suivant les standards de 'Organisation de l'aviation civile internationale (ICAO), il faut évacuer les débris et reconstituer dans les conditions d’un hangar la maquette de l’avion. Ceci est fait pour établir exactement ce qui s’était produit avec l’appareil. Rappelons-nous la situation de 2001 quand les militaires ukrainiens avaient abattu au-dessus de la mer Noire l’avion de ligne Toupolev-154. Et bien quand on a repêché les débris et les a assemblés en une maquette, les enquêteurs ont introduit dans les trous dans le fuselage des tubes. Ces derniers ont indiqué la direction de l’explosion de la roquette et l’éloignement de son épicentre de l’avion. Cela veut dire que cette méthode permet d’établir la distance, à laquelle la roquette avait explosé, où elle était en ce moment – devant, derrière, au-dessus, en-dessous.

Pour une enquête exhaustive d’autres renseignements importe aussi. Ainsi les pourparlers entre les aiguilleurs du ciel ukrainiens, qui guidaient le Boeing au-dessus de leur territoire. L’enregistrement, tout comme les contrôleurs de la navigation aérienne de l’aéroport ukrainien, on mystérieusement disparu, et l’on ignore si ladite information a été fourni ou non au groupe d’enquêteurs internationaux.

Une autre question – les données de l’observation par satellites de différents pays, qui au moment de la tragédie suivaient la situation au-dessus des régions dans l’est de l’Ukraine. La Russie a publié et transmis aux enquêteurs leurs données peu après la catastrophe. Moscou a exigé de Washington de présenter aux enquêteurs internationaux toute l’information, touchant la tragédie, toutes les images, toutes les données de contrôle objectif.

La veille l’ONU a appelé toutes les parties concernées à ne pas entraver l’enquête et a indiqué la nécessité de trouver la cause véritable du crash de l’avion de ligne.

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