Sommet de Brisbane: l'Australie compte jusqu'à 20

S'abonner
Vladimir Poutine sera présent au sommet du G20 à Brisbane. Pour la Russie, les principaux problèmes seront purement politiques et concerneront surtout la crise en Ukraine, écrit jeudi le quotidien Novye Izvestia.

Vladimir Poutine sera présent au sommet du G20 à Brisbane. Pour la Russie, les principaux problèmes seront purement politiques et concerneront surtout la crise en Ukraine, écrit jeudi le quotidien Novye Izvestia.

L'histoire du G20 est brève mais déjà marquante. Officiellement fondé en 1999, il comprend 19 pays et l'UE. Les pays membres représentent 85 à 90% du PIB mondial, 80% du commerce international et les deux tiers de la population de la planète. L'influence du groupe a connu une forte hausse entre 2008 et 2011, quand la crise financière mondiale a fait du G20, et non du G8, le principal forum de chefs d’État.

Les trois sommets qui se sont déroulés en 2008-2009 à Washington, à Londres et à Pittsburg dans un intervalle de 6 mois, selon les experts, ont aidé à prévenir l'aggravation de la crise et à élaborer des mesures pour sortir de la situation. Cependant, avec le règlement progressif de la crise l'intérêt des pays pour une coopération étroite s'est significativement réduit. D'où la crainte de certains États membres que le rôle du G20 commence de nouveau à diminuer et l'espoir que la présidence de l'Australie permettra de raviver le forum.

Le sommet de Brisbane a lieu en plein ralentissement de l'économie mondiale. L'Europe est en récession, la croissance du PIB russe est descendue pratiquement à zéro et même en Chine – principale locomotive de l'économie mondiale ces dernières années – la croissance est moins forte. Les pays du G20 se sont donc engagés à présenter à Brisbane des solutions qui permettraient d'augmenter la croissance économique mondiale de 2% supplémentaires d'ici cinq ans.

De plus, l'une des priorités du G20 sera d'augmenter les investissements dans l'infrastructure, notamment en faisant appel aux financements plus actifs du secteur privé. Chaque pays membre doit montrer, dans sa stratégie de croissance économique, quelles démarches sont mises en œuvre pour améliorer le climat d'investissement intérieur.

Les participants ne laisseront certainement pas de côté la réforme du système financier mondial, la modernisation des relations fiscales et les mécanismes de régulation bancaire, ainsi que le développement de l'énergie et le durcissement de la lutte contre la corruption.

Cette année, la crise en Ukraine et ses solutions feront partie des thèmes prioritaires des débats, comme l'a confirmé la chancelière allemande Angela Merkel lors d'un entretien téléphonique avec Piotr Porochenko, selon le service de presse du président ukrainien.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала