Human Rights Watch accuse Kiev de crimes de guerre

© © Photo : RIA Novosti. Mikhail VoskresenskyHuman Rights Watch accuse Kiev de crimes de guerre
Human Rights Watch accuse Kiev de crimes de guerre - Sputnik Afrique
S'abonner
Les forces armées d’Ukraine ont employé dans les régions densément peuplées du Donbass des armes à sous-munitions. C’est ce qu’a déclaré l’organisation internationale Human Rights Watch. L’utilisation d’armes à sous-munitions contre des localités violent les lois de la guerre et équivaut à des crimes de guerre, mettent relief des défenseurs des droits de l’homme.

Les forces contrôlées par Kiev ont utilisé des obus à sous-munitions dans les lance-roquettes multiples « Ouragan » et « Smertch » contre des villes et des bourgs dans le Donbass.

L’enquête de l’organisation Human Rights Watch est l’un des rares cas où des spécialistes étrangers se sont rendus dans le Donbass et ont pu recueillir des preuves des crimes commis par Kiev. Et les armes à sous-munitions sont loin d’être le seul crime sur cette liste. La découverte de fosses communes de civils sur des positions occupées par les forces ukrainiennes avant leur retraite dans le cadre de la trêve attend elle-aussi une enquête. Comme le fait d’utiliser des bombes au phosphore interdites, a déclaré le major général Viktor Poznikhir de l’Etat-major général des Forces armées de Russie.

« Nous avons des preuves de l’emploi de bombes au phosphore contre les villes et localités du sud-est de l’Ukraine. Cette affirmation se base sur des indices caractéristiques : la grande vitesse de chute à la différence des munitions à éclairage, la dispersion des éléments brûlants sur une grande superficie, rappelant par la forme une pluie d’étincelles, l’apparition d’incendies d’ampleur dans les lieux de chute et une température élevée de combustion. »

Kiev n’a cependant pas répondu à la demande officielle de l’organisation Human Rights Watch au sujet de l’emploi des armes à sous-munitions. Précédemment Kiev niait avoir tiré des obus au phosphore contre les quartiers d’habitation du Donbass et en général refusait de reconnaître des attaques de l’artillerie ukrainienne contre la population civile.

Vendredi, le 24 octobre, le Conseil de Sécurité de l’ONU tiendra une réunion ouverte sur la situation en Ukraine. La partie russe entend y soulever la question relative aux crimes de guerre perpétrés par Kiev. /N

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала