"Il est bien triste qu'en énumérant les menaces qui pèsent sur l'humanité dans son discours aux Nations unies, le président Obama ait mis la fièvre hémorragique Ebola à la première place et la Fédération de Russie à la deuxième, avant l'Etat islamique", a déclaré M. Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision CNBC.
"Je ne veux même pas le commenter. Il s'agit bel et bien d'une aberration totale", a constaté le premier ministre.
Il a qualifié "d'inepte" la tendance des Etats-Unis à sacrifier les assises fondamentales des relations internationales au désir de punir ceux qui ne leur plaisent pas, afin de montrer "combien ils sont cools".
Dans ce contexte, le redémarrage des relations russo-américaines est totalement impossible, a conclu le chef du gouvernement russe.