Mme Jdanova a également été condamnée à 3004 euros de préjudice matériel et à 1.000 euros de préjudice moral.
"C'est très étrange, c'est vraiment une blague", a déclaré la militante, citée par l'AFP, après avoir entendu le jugement. Mme Jdanova (26 ans) réside depuis deux ans en France où elle bénéficie du statut de réfugiée politique.
Son avocate, Marie Dosé, a immédiatement annoncé qu'elle allait faire appel du jugement. Selon Me Dosé, il s'agit de la première condamnation des actions du groupe Femen en France.
Un autre tribunal parisien avait auparavant relaxé neuf membres de ce groupe féministe ayant provoqué un scandale à la cathédrale Notre-Dame de Paris le 12 février 2013 à l'occasion de la démission du pape Benoît XVI. Torse nu, les jeunes femmes ont fait tinter avec des bâtons avec des cloches provisoirement déposées dans la nef de la cathédrale en criant en anglais: "Pope no more!" (Plus de pape).
Non seulement le tribunal a relaxé les neufs féministes, mais il a encore infligé des amendes à trois gardiens de la cathédrale pour violences sur les militantes lors de leur expulsion de l'église.