Fierté en France après le prix Nobel d'économie pour Jean Tirole

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Jean Tirole a reçu lundi le prix Nobel d'économie, devenant le troisième Français couronné dans cette discipline grâce à des recherches variées sur la finance, l'entreprise et les marchés, et inspirant de la fierté au sommet de l'État, rapporte l'AFP.

Seuls Gérard Debreu (1983) et Maurice Allais (1988) avaient jusque-là été récompensés de ce prix, le dernier-né de la famille Nobel.

"On n'est pas très bon juge de ses propres travaux et donc ce n'est pas quelque chose sur lequel je comptais", a-t-il déclaré à l'AFP.

Chercheur resté fidèle à l'université de Toulouse depuis les années 1990, après être revenu de l'université américaine MIT, Jean Tirole, 61 ans, était cité parmi les favoris du Nobel depuis quelques années.

Il est primé pour son "analyse de la puissance de marché et de la régulation", a annoncé le jury dans un communiqué.

"Ce Prix Nobel vient mettre en lumière la qualité de la recherche dans notre pays", a estimé sur Twitter le président de la République française François Hollande.

"Après Patrick Modiano, un autre Français au firmament: félicitations à Jean Tirole! Quel pied-de-nez au "French bashing"!", a écrit sur Twitter le Premier ministre français Manuel Valls.

"Un immense bravo à Jean Tirole qui fait la fierté de notre pays et de l'école d'économie française!", s'est réjoui, sur Twitter également, le ministre français de l'Économie, Emmanuel Macron.

"Jean Tirole est l'un des économistes les plus influents de notre époque. Il est l'auteur de contributions théoriques importantes dans un grand nombre de domaines, mais a surtout clarifié la manière de comprendre et réguler les secteurs comptant quelques entreprises puissantes", a-t-il expliqué.

"En s'inspirant de ces nouvelles perspectives, les gouvernements peuvent mieux encourager les entreprises puissantes à devenir plus productives et, dans le même temps, les empêcher de faire du tort à leurs concurrents et aux consommateurs", a résumé l'Académie royale des sciences.

Son oeuvre s'applique à des secteurs aussi différents que la banque, les télécoms, la presse ou les services à la collectivité. Elle répond à une question qui s'est posée à de nombreux pays: après avoir libéralisé, comment empêcher les grandes entreprises de se comporter en prédateurs?

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