Le politologue russe Sergueï Mikhéïev, qui dirige l’Institut de la Coopération de la Caspienne, a dit à La Voix de la Russie son opinion sur les résultats de cette rencontre au sommet.
« Sur la signification politique du sommet, il convient de noter que sur fond de détérioration des rapports entre la Russie et l’Occident, la rencontre des chefs d’Etats riverains de la Caspienne à Astrakhan, ainsi que le rapprochement des positions sur la future Convention, constituent un bilan important.
De plus, l’entente des cinq pays riverains excluant une présence militaire sur la Caspienne d’autres Etats me paraît être un résultat de grande portée du sommet. Puisque dans le contexte des événements au Proche-Orient, il est tout simplement indispensable de limiter l’accès d’autres Etats à la mer Caspienne. »
Voici ce qu’en pense Jibek Syzdykova, docteur en histoire, chef de la chaire de l’Asie centrale et du Caucase à l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique auprès de l’Université de Moscou.
« J’évalue les résultats du IVe sommet de la Caspienne comme une percée dans l’histoire des pourparlers. Le succès du sommet consiste dans l’adoption d’une déclaration politique commune, qui a permis de formuler clairement les normes de délimitation des eaux, du fond et des sous-sols de ce lac. Car avant, les parties n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur cette question.
En dehors du statut juridique de la mer Caspienne, les parties sont parvenues à des ententes dans la sphère du commerce, de la sécurité, des transports, de protection des systèmes écologiques. A mon avis, en plus de la proximité des positions des Etats riverains de la Caspienne, les résultats du sommet font apparaître celle des positions de leurs leaders, qui évaluent de façon similaire les défis et les menaces dans la région. » /N