Pour la première fois, le Front national va également faire son entrée à la chambre haute du Parlement avec deux élus de ses places fortes du sud-est de la France, un événement qualifié de "victoire historique" par la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen.
L'UMP, principal parti de droite dont est issu l'ancien président Nicolas Sarkozy, et ses alliés centristes de l'UDI ont enregistré un gain de 10 à 20 sièges, ont affirmé plusieurs dirigeants UMP sur la base de résultats partiels à l'issue du second tour.
Le tandem UMP-UDI n'avait besoin de reprendre que sept sièges à la gauche pour reconquérir la majorité absolue de 175 sièges sur 348.
L'écrasante victoire de la droite aux municipales de mars était une quasi garantie pour elle de reprendre le contrôle du Sénat, dont les membres sont élus au suffrage universel direct par un collège de grands électeurs représentant à 95% les communes.
Le scrutin de dimanche constitue le troisième revers électoral pour les socialistes au pouvoir, après les municipales de mars et les européennes de la fin mai.
Dans la pratique, les conséquence ne devraient pas être majeures, l'Assemblée nationale conservant la primauté sur le Sénat en cas de désaccord sur un texte législatif.
Mais il constitue un mauvais signal pour le président François Hollande, au moment où Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, fait son retour en politique avec en ligne de mire la prochaine présidentielle de 2017. T