"En Irak, nous participons à l'opération de soutien aérien (pour lutter contre les djihadistes), en Syrie nous aidons l'opposition. C'est notre position et elle ne change pas", a déclaré le ministre des Affaires étrangères devant le centre de réflexion CFR (Council on Foreign Relations) à New York.
Si la France est la seule nation européenne à avoir participé à la campagne de frappes aériennes menées par Washington, elle se refuse à agir de même en Syrie.
"Jusqu'à maintenant le président français a indiqué que nous n'avions pas l'intention de faire la même chose (en Syrie) mais que nous allions aider l'opposition modérée", a rappelé M. Fabius.
"Il est possible d'agir en Syrie mais, d'une part, la France ne peut pas tout faireet, d'autre part, nous considérons que soutenir l'opposition modérée est une nécessité" pour lutter à la fois contre le groupe EI et le régime du président syrien Bachar al-Assad, a-t-il dit. T