Le Novorossiïsk, sous-marin de tête du projet 636 Varchavianka considéré comme l'un des plus discrets dans la Marine russe, a été remis mercredi à la flotte russe de la mer Noire, a annoncé le service de presse de la région militaire russe du Sud.
"Après la fin des essais d'homologation, le sous-marin arrivera à sa base à Novorossiïsk", a indiqué le service de presse dans un communiqué.
La dernière étape des essais d'homologation du Novorossiïsk, qui se trouve actuellement aux chantiers navals de l'Amirauté, à Saint-Pétersbourg, sera organisée par la flotte du Nord. Le sous-marin doit notamment effectuer des tirs de missiles de haute précision Kalibr.
Le sous-marin à propulsion diesel-électrique Novorossiïsk du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code de l'OTAN) a été mis en chantier en août 2010 et mis à l'eau le 28 novembre 2013. Trois autres sous-marins du même projet, le Rostov-sur-le-Don, le Stary Oskol et le Krasnodar ont été mis en chantiers respectivement en novembre 2011, août 2012 et février 2014.
Au total, la Russie compte construire six submersibles du projet 636 qui feront tous partie de la flotte de la mer Noire.
Baptisé "trou noir" par les experts de l'OTAN pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636.3 Varchavianka appartient à la 3e génération de sous-marins. Il a un déplacement de 2.350 tonnes en surface et de 3.950 tonnes en plongée et une vitesse de 17/20 nœuds. Le sous-marin a 45 jours d'autonomie. Il peut être doté de 4 missiles Kalibr, de 18 torpilles de 533 mm (six tubes) et de 24 mines et plonger à 300 mètres de profondeur. Son équipage comprend 52 sous-mariniers.