Il s’agit des exercices navals conjoints dans les eaux baignant la ville russe de Vladivostok. Le commandement des forces navales nipponnes voudrait en outre tenir des consultations avec des collègues de la Flotte russe du Pacifique, afin de confirmer le maintien de la ligne sur la poursuite des liens bilatéraux dans la sphère de la défense. C’est ce qu’a annoncé le journal nippon Nikkei, se référant à des responsables au ministère de la Défense du Japon. Le service de presse de la Flotte russe du Pacifique a confirmé cette information à notre correspondant. D’après le chef du département de l’information de la région de Primorié, capitaine de vaisseau Roman Martov, la question concernant la proposition de la partie japonaise est étudiée.
« Je pense que cela aura lieu en octobre, mais pour le moment cette question est au stade d’examen. La décision à ce sujet relève de Moscou, et pour le moment je ne peux dire assurément ni oui, ni non. Jusqu’à présent nous n’avons jamais refusé de prendre part à des exercices conjoints, qui avaient un caractère régulier. Au cours d’eux on s’entraînait avec les marins nippons dans le domaine de liaison, de manœuvres, d’extinction d’un incendie simulé à bord de navire, de sauvetage des naufragés. Je crois qu’un scénario analogue est planifié cette fois aussi. Mais il faut patienter un peu… »
Il faudra probablement attendre aussi parce qu’en septembre les navires de la Flotte russe du Pacifique procèdent à des exercices navals d’envergure dans les mers d’Okhotsk et du Japon. Ces exercices ont lieu dans le cadre d’une vérification surprise de la capacité de combat des troupes de la Région militaire d’Orient.
Jusqu’à récemment les liens politiques et militaires entre Moscou et Tokyo se développaient activement à différents niveaux. Or suite aux événements en Ukraine et à l’adhésion de Tokyo aux sanctions antirusses, de tels contacts ont été suspendus.
Espérons qu’en octobre prochain on pourra renouer avec la pratique des exercices conjoints des forces navales russes et japonaises. Il n’y a pas de raisons sérieuses pour y renoncer.