"Nous avons insisté pour que l'Iran soit présent, cependant ce n'est pas nous qui prenions la décision. Nous regrettons l'absence de l'Iran à cette conférence", a déclaré le ministre devant les journalistes à l'issue du forum.
Et de rappeler que tous les pays étaient concernés par le problème de l'EI, et que l'Iran était un pays voisin de l'Irak qui lui avait apporté son appui à plusieurs reprises.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a souligné lui aussi plus tôt dans la journée que la participation de la Syrie et de l'Iran à la conférence internationale sur l'Irak aurait été utile.
Convoquée à l'initiative de la France, la conférence a réuni les chefs de diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, leurs homologues de l'Irak et d'autres pays du Proche-Orient, ainsi que les délégués des Nations unies et de la Ligue arabe.
L'EI, appelé autrefois l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), dont l'acronyme arabe est Daesh, sévissait au départ principalement en Syrie, où il combattait les troupes gouvernementales, obtenant la réputation d'organisation terroriste d'une grande cruauté. Il y a quelques mois, l'EI s'est soudainement activée en Irak en s'emparant d'importants territoires.
L'armée régulière irakienne, forte de 250.000 soldats et officiers et équipée d'armes modernes, s'est montrée impuissante face à l'offensive islamiste. Fin juillet, l'EI a proclamé un califat islamique sur les territoires irakiens et syriens sous son contrôle. Des milliers de chiites, chrétiens et yézidis ont été tués.