Les bilans du festival du film à Kazan

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Les 10 prix du 10-ème festival international du film musulman sont partis de Kazan pour différents pays. Dans la nuit du 11 au 12 septembre, dans la capitale du Tatarstan, on a dressé les bilans du forum cinématographique dont la devise était « A travers le dialogue des cultures – vers la culture du dialogue ».

En tout, 50 films de 22 pays – artistiques, documentaires et des dessins animés – luttaient pour les récompenses du festival. Les membres du jury composé de cinéastes de la Russie, de la Turquie, de l'Azerbaïdjan, de la Corée du Sud devaient faire un choix difficile :

« Il y a beaucoup de films, mais peu de prix. Tous les participants n’en auront pas. Et c’était une grande difficulté pour le jury, - a dit le président du jury du festival Khodjakouli Narliev, le réalisateur turkmène - Mais chaque participant aura tout de même un prix spécial – l'amour des spectateurs. »

La projection des films – membres du concours et hors concours du 10-ème festival international se passait dans trois cinémas de Kazan. Les amateurs du cinéma avaient la possibilité de regarder pendant six jours 200 films, y compris les films-gagnants des festivals précédents, il y avait des films venus de l'Egypte, de la Turquie, de l'Iran, de l'Inde, de la Slovénie et d'autres pays.

D’après l'avis du réalisateur marocain Yasin al -Idrisi, les spectateurs de Kazan se sont montrés capables de supporter ce marathon cinématographique :

« Au festival, le matin, dans la journée et le soir, par n'importe quel temps – il y a beaucoup de monde. Et c'est très bien. Après la projection, ici-même, dans la salle, on pose des questions aux réalisateurs, des discussions commencent. Cela nous rapprochait des spectateurs. Une telle forme des relations m’a beaucoup plu. »

Kazan a organisé pour la première fois le festival international du film en 2005, quand la ville marquait son 1000e anniversaire. Aujourd'hui, un de ses symboles, c’est la belle mosquée de Koul-Charif dans le Kremlin de Kazan.

L’histoire ancienne de la ville, riche en événements, en personnalités historiques, apporte un charme spécial au festival, croit le scénariste algérien Abderrakhman Hadjoudja :

« Kazan et son histoire, c’est un très important point du festival. Et puis, le festival de Kazan qui s'appelle le festival du film musulman, est une action laïque. Et cela lui apporte aussi un charme particulier! Je me passionne pour l'histoire, y compris islamique. Nous avons visité la mosquée Koul-Charif et le musée de la culture islamique qui est créé là. Nous sommes venus là-bas avec d’autres visiteurs, et j'ai appris ainsi beaucoup de nouveau pour moi-même sur l'histoire des Tatars, la diffusion de l'Islam ici, l'arrivée du roi Ivan le Terrible. Tout cela m'a beaucoup intéressé ! »

Le film La Voie de Chalima du réalisateur croate Arsène Anton Ostojic est le vainqueur dans la nomination principale "le Meilleur long métrage artistique ". L’Iranien Salem Salavati a reçu le prix pour le meilleur travail du réalisateur dans le film L’Hiver passé.

Des cinéastes russes, en particulier, ceux du Tatarstan, ont également reçu des prix. Le public russe pourra faire connaissance avec les films – vainqueurs dans les cinémas pendant les 12 mois prochains – jusqu'au nouveau festival de Kazan.

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