L'Ukraine a perdu sur tous les tableaux. L'armée vétuste n'a pas été dotée, l'Est a subi des pertes en hommes et en biens importantes, impossible à reconstituer dans un proche avenir, les relations économiques avec la Russie qui portaient l'économie ukrainienne à bout de bras ont été rompues.
Incapable de générer des recettes budgétaires suffisantes avec un revenu par habitant de 292 $ par mois (contre 2000 $ pour la Russie - on comprend pourquoi les habitants de Crimée ont voté pour la Russie) l'Ukraine quémande l'aide internationale. Aide inimaginable à réaliser s'agissant d'un pays de 40 millions d'habitants. Totalement incapable de répondre aux critères européens (normes de production, critères de Maastricht) son adhésion à l'Europe n'est qu'une réverie.
Quant à l'Eldorado que pourrait être l'Ukraine pour les investisseurs dans ses ressources naturelles, il est inexploitable en raison de l'incurie de ses politiques qui ne savent même pas ce que signifie la notion de sécurité des transactions. L'Ukraine n'a même pas la capacité de nuire de la Corée du nord ou le niveau de séduction idéologique de Cuba.
En fait, l'Ukraine devrait, dans son propre intérêt, demander à devenir un protectorat comme l'a été la Sarre, sous contrôle de l'ONU, jusqu'à ce qu'elle aie atteint sa maturité politique. Elle ne le fera pas car ses dirigeants sont gourmands et ne pensent qu’à leurs intérêts personnels. Ou alors rejoindre la Fédération de Russie, ce qui, en termes sonnants et trébuchants, multiplierait à terme par 8 son revenu par habitant et mettrait un terme au régime de l'intelligentsia extrémiste actuelle.
