La dimension militaro-politique de l’OCS

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Les activités de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) dans le domaine militaire ont reçu l’approbation du président chinois Xi Jinping lors d’une rencontre des chefs d’Etats-majors généraux des pays membres de l’organisation.

Après avoir assisté aux exercices conjoints « Mission de paix 2014 », les chefs d’Etats-majors généraux ont évoqué la situation en Afghanistan et au Proche-Orient lors de cette rencontre à Pékin.

Des consultations militaro-politiques font traditionnellement partie du programme de tous les exercices organisés sous l’égide de l’OCS. Offrir des garanties de sécurité commune constitue l’une des missions primordiales de l’organisation, même si celle-ci n’a jamais été un bloc militaire comme l’OTAN, ni un forum pour des consultations sur les questions de sécurité comme le Forum régional de l’ACEAN (ARF). Il faut rappeler que l’OCS a succédé au Groupe de Shanghai en ayant justement pour mission de garantir la sécurité.

Aujourd’hui l’organisation est surtout préoccupée par une éventuelle déstabilisation régionale après le retrait de la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF) d’Afghanistan. L’idée de l’administration américaine d’intégrer l’Afghanistan à la région d’Asie centrale paraît pour le moins bizarre. Après avoir essuyé un échec total dans ce pays, les Etats-Unis veulent déloger le foyer d’instabilité vers les pays voisins où la situation est pour le moment sous contrôle.

Terrorisme, séparatisme, extrémisme et trafic de drogue : voici quatre facteurs constituant d’importantes menaces pour la sécurité, comme l’a fait remarquer le chef d’Etat-major général des forces armées russes Valery Guérassimov. Il s’agit de changements radicaux dans le domaine de la sécurité régionale, ainsi que d’un renforcement des nouvelles menaces dont les Etats membres de l’OCS ne peuvent pas faire abstraction, estime l’expert militaire russe Konstantin Sivkov qui préside l’Académie des problèmes géopolitiques. Cela concerne avant tout la menace terroriste, fait-il remarquer.

« Lorsqu’une organisation terroriste est puissante et dispose d’importants effectifs, ses activités peuvent signer la mort d’un Etat. L’Irak en fournit un bon exemple, parce que ce pays est sur le point de s’effondrer à cause des activités de l’organisation terroriste qui porte le nom d’« État islamique en Irak et au Levant ». La volonté des Etats membres de l’OCS de se prémunir contre ce genre d’attaques est donc tout à fait opportune ». /N

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