Le gouvernement était obligé de prendre cette mesure parce que de nombreuses familles cachent leurs parents malades et l’épidémie gagne du terrain.
Le ministre léonais de la santé publique avait déclaré encore en juin que tous ceux qui tentent de cacher le malade atteint d’Ebola commettent un crime grave.
Le virus d’Ebola avait déjà emporté 1427 vies humaines au Sierra Leone, au Liberia, en Guinée et au Nigeria. La fièvre hémorragique est une maladie mortelle qui se propage par contacts directs avec le sang, les excrétions du malade ou les objets qu’il avait touchés. Un lot du vaccin expérimental américain ZMapp a été livré au Liberia mais selon l’OMS, il n’existe dans le monde que 10 à 12 doses de ce vaccin.