"Nous œuvrerons pour élargir notre coopération économique et commerciale avec nos partenaires, avant tout en Asie et en Amérique latine et nous apprécions leur disposition à resserrer nos liens", a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch dans un communiqué.
"A notre avis, les pays qui reçoivent des appels de l'Union européenne sont capables de décider eux-mêmes comment ils doivent réagir à la situation qui permet à leurs entreprises d'élargir les exportations et notamment d'augmenter leur part sur le marché russe", a ajouté le porte-parole.
Le 7 août, la Russie a publié la liste des produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou sur fond de crise en Ukraine. Décrétée pour une durée d'un an, cette interdiction concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, ainsi que les noix, les légumes et les fruits. Moscou a annoncé qu'il recherchait d'autres fournisseurs de produits alimentaires censés remplacer les importateurs occidentaux.
Selon les médias, l'Union européenne a l'intention d'exercer des pressions diplomatiques sur les pays qui se sont montrés prêts à remplacer par leurs livraisons les fournitures européennes de produits alimentaires. Plusieurs pays d'Amérique latine ont déjà laissé entendre que la décision d'élargir les exportations vers la Russie relevait des gouvernements nationaux.