De cette façon, les Moscovites et les hôtes de la capitale russe n’avaient pas à se rendre nécessairement en Afrique pour ces deux jours pour prendre connaissance de la culture pittoresque et diversifiée d’Afrique subsaharienne. Au programme du festival il y avait de tout – des danses africaines pleines d’entrain, une musique et des chansons pétulantes. Il y a eu des expositions de photos et de peintures africaines, de masques et de sculptures, exécutés par des maîtres artisans de Ghana, Sénégal, Zimbabwe, Angola, Bénin. Le premier jour du festival la styliste connue de Tanzanie, Natalie Dessay, a présenté un défilé de mode. Des vêtements signés par elle, ainsi que des bibelots et des bijoux artisanaux étaient disponibles ici pour emporter un souvenir de cette rencontre avec la culture et l’art du continent lointain. Un programme spécial d’activités pour enfants était prévu - dessins animés, jeux de modelage, origami, représentations théâtralisées.
Les jeunes étaient attirés par des master class, animées par des joueurs de tambours, des danseurs. Le public a été impressionné par de numéros acrobatiques féeriques interprétés par le danseur connu de Kenya, Victor Bongo. Venu pour la première fois en Russie et enthousiasmé par un tel accueil, Victor a annoncé aux organisateurs du festival sa ferme intention d’ouvrir une école de danses africaines à Moscou.
AfroFest2014 a été organisé par de jeunes parlementaires de Moscou, l’Institut de l’Afrique auprès de l’Académie russe des sciences, l’Université russe de l’Amitié des peuples. L’initiative du festival a émanée de la Maison de l’Afrique, partenariat non gouvernemental pour développer des liens culturels, éducatifs, d’affaires et publics. Le président de la Maison de l’Afrique, Serge Phocas a été trop pris les jours du festival, et notre correspondant Igor Yazon n’a pas pu l’interviewer que le lendemain par téléphone. Voici ce que M. Phocas a répondu au sujet de l’initiative d’organiser à Moscou un tel festival africain de culture et de l’art…
