La situation se complique d'heure en heure et il faut des mesures extraordinaires pour contrecarrer l’évolution actuelle des événements.
Le flux de réfugiés du Sud-est de l'Ukraine en Russie a augmenté fortement depuis le mois de juin sur fond des hostilités se prolongeant entre les partisans de l'indépendance de Donbass et les forces de sécurité nationale de Kiev. Selon les dernières données des pouvoirs russes, depuis le début du conflit, plus de 730 000 citoyens ont été obligés de quitter le territoire de l'Ukraine et ils se trouvent maintenant sur le territoire de la Russie.
Les gens traversent souvent la frontière sans avoir même le plus strict nécessaire. Ils ont seulement avec eux des documents et des souvenirs affreux sur le génocide commis par les nouveaux pouvoirs ukrainiens contre leur propre peuple.
Les enfants des réfugiés, sans comprendre clairement ce qui s'est passé, pleurent chaque nuit. Mais ils sont en sécurité. Maintenant, il importe de les rassurer. Les pertes matérielles sont moins importantes. L'essentiel, c’est d’assurer aux réfugiés des conditions supportables d'existence. Et c’est un problème difficile, compte tenu de leur quantité. D’après les estimations de la Chambre Sociale, sur fond de l'intensification des hostilités, au cours des mois à venir, encore de 500 000 à un million de réfugiés pourraient se rendre en Russie. La situation est difficile, considère l'adjoint du chef de l'état-major de coordination de l'assistance aux habitants de l'Ukraine Géorguy Fedorov.
« La Chambre Sociale a avancé l'initiative de rediriger dans les plus brefs délais les réfugiés depuis les régions frontalières vers d'autres régions de la Fédération de Russie. Il me semble que cela pourrait y améliorer la situation. Parce que les gens avec des enfants attendent leur sort plusieurs jours. Il y a une file d’attente immense au Service Fédéral des Migrations. Les bénévoles n'ont pas le temps d'aider tout le monde. La situation devient incontrôlable. »
Les points d’hébergement temporaire, en général, sont créés sur la base d’écoles et d’établissements culturels, dans des stations de cure. Assez souvent, pour héberger les gens, on utilise des wagons. En cas de besoin, on monte des tentes. Chaque tente est équipée d’un poêle, elle a un plancher en bois, des lits. On offre aux refugiés des couvertures, des matelas et des vêtements chauds. Tous les villages de toile ont une alimentation autonome (des générateurs à moteur Diesel), des cuisines roulantes, des bains mobiles, des WC. Bref, pour les citadins modernes, ce sont des conditions presque spartiates. Mais les gens qui ont quitté l'enfer sont contents d’avoir au moins cela.
D'ailleurs, certains réfugiés ont l'intention de faire valoir leurs droits juridiquement, par exemple, auprès du Tribunal Européen des droits de l'homme. D'ailleurs, les experts doutent que leurs actions seront satisfaites. Ce tribunal est célèbre par son approche politisée. Il est utilisé depuis longtemps par Bruxelles comme un outil de règlement de comptes.
De sorte que dans la neutralisation des conséquences de la catastrophe humanitaire dans le Sud-est de l'Ukraine, la Russie est obligée de ne compter que sur elle-même. /N
