Valentine : aller dans l’espace son diplôme en poche

Valentine : aller dans l’espace son diplôme en poche
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Il y avait un temps – dans les dernières décennies du XX siècle – lorsque les jeunes rêvaient d’aller dans l’espace.

Après l’école ils voulaient s’inscrire aux universités qui formaient les spécialistes en exploration de l’espace. Puis cet engouement pour ce métier s’est mis à faiblir et aujourd’hui les jeunes préfèrent les métiers plus « terre-à-terre ». Préoccupé par cette situation le Committee on Space Research (COSpAR) a décidé de proposer à ses Etats membres un programme CanSat prévoyant la création d’écoles et de cours pour les étudiants qui s’intéressent à l’exploration de l’espace. La première école CanSat a été créée auprès de la NASA aux Etats-Unis. Par la suite des écoles semblables ont ouvert en Union européenne. Les étudiants fabriquaient leurs propres fusées, participaient à des compétitions de lancement de ceux-ci. Ces idées ont trouvé leur place dans le vaste programme de la 40e Assemblée scientifique du COSpAR qui termine ses travaux à Moscou. Voici ce qu’a dit à ce sujet Viktor Sadovnitchiy, président de l’Université d’Etat de Moscou Lomonossov :

« C’est une très bonne idée d’attirer les jeunes au secteur de hautes technologies. C’est l’Institut de la physique nucléaire de l’Université d’Etat de Moscou qui travaille sur la gestion et le développement de ce projet en Russie, explique le président. En trois ans d’existence de ce projet une centaine d’équipes d’écoliers venues de Moscou, de Saint-Pétersbourg, de l’Iakoutie, de Samara, d’Arkhangelsk, de Kalouga, de Minsk y ont pris part. Pour nous l’objectif ultime de ce projet est d’aider aux jeunes talents, dès leur plus jeune enfance, de choisir leur voie professionnelle qui, d’une part, contribuera au bien de l’Etat et, d’autre part, offrira d’excellentes opportunités pour leur développement intellectuel et professionnel, c’est-à-dire finalement pour leur réussite dans la vie. Je voudrais souhaiter du succès à nos enfants et aux enfants de tous les pays du monde – ceux qui ont l’esprit investigateur, qui sont inventifs et motivés – dans tout ce qu’ils font y compris l’exportation de l’espace ».

Vingt-cinq équipes venues de douze régions russes et biélorusses ont participé à la finale du 3e championnat du projet. Valentina Pojarskaïa, étudiante en première année de la faculté de physique de l’Université d’Etat de Moscou, a fait partie de l’une de ces équipes. Notre commentateur Igor Yazon lui a demandé de parler d’elle, de sa passion de l’espace. Il a joint Valentina au moment où elle accompagnait un groupe de participants de l’Assemblée du COSpAR à la Cité des étoiles dans une banlieue de Moscou.

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