La conférence était consacrée aux effets des sanctions européennes contre la Russie, effectives à partir du 1er août 2014, sur la coopération économique et commerciale entre la Russie et la France. Avant de vous présenter les réponses aux questions posées à M. Quidet par les journalistes, notre commentateurs Igor Yazon voudrait souligner que de nombreux médias russes ont parlé de la conférence du président de la CCIFR ce qui témoigne de ce que la Russie cherche à entretenir de bonnes relations avec la France et plus globalement avec l’Union européenne et ce, malgré les sanctions…
La première question est donc la suivante : qu’est-ce que pensent des sanctions les sociétés françaises, membres de la CCIFR, présentes en Russie ?
En répondant à la question de savoir combien de sociétés françaises agissent dans l’espace du partenariat économique et commerciale franco-russe. Emmanuel Quidet a indiqué qu’environ 1 200 entreprises françaises : grandes, moyennes et petites – étaient présentes sur le territoire russe. On compte en France entre 6 000 et 7 000 entreprises travaillant avec la Russie. Pratiquement toutes ces entreprises se sont malheureusement vues limitées dans leurs activités du fait des sanctions édictées par l’Union européenne contre la Russie, a ajouté le président de la CCIFR. « Est-ce que vous pouvez donner le nombre de personnes en France qui seront affectées d’une façon ou d’une autre par ces sanctions ? »
M. Quidet fait par ailleurs remarquer d’aucune société française travaillant en Russie n’envisage de partir, au moins pas pour l’instant. Beaucoup dépendra des effets produits par les sanctions et de leur durée. Notre commentateur note que quelques heures après la conférence de presse donnée par le président de la CCIFR le 6 août on a appris que le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine avait déclaré que les mesures prises pour riposter aux sanctions occidentales n’avaient pas eu pour but de détériorer les conditions de travail des entreprises étrangères présentes en Russie.
« Votre Chambre a publié le 31 août un communiqué de presse exprimant la préoccupation des sociétés françaises travaillant en Russie du fait des sanctions édictées par l’Union européenne. Mi-juillet vous aviez déjà fait des déclarations similaires. Est-ce que vous avez été entendu par les autorités françaises et plus globalement par celles de l’Union européenne ? » Voici ce qu’à répondu Emmanuel Quidet à la cette question de notre commentateur :
Après la conférence de presse le président de la CCIFR a accordé une brève interview à Igor Yazon.