Une grande guerre, les lecons de l’histoire

Une grande guerre, les lecons de l’histoire
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Le 31 juillet à Moscou, dans le musée Central de la Grande Guerre Patriotique, a eu lieu le forum scientifique international « Une grande guerre. Les leçons de l'histoire », consacré au 100e anniversaire du début de la Première guerre mondiale.

Il était organisé à l'initiative de l'Association «Dialogue Franco-russe», de la société historique russe, de la société militaire et historique, russe de l'Institut de l'histoire mondiale e de l'Académie des Sciences de Russie, du Musée Central de la Grande Guerre patriotique. Parmi les participants, - écrit notre commentateur Igor Yazon qui a assisté à la cérémonie inaugurale du forum, il y a eu des politiques russes et étrangers en vue, des chercheurs, des personnalités publiques.

«Pour éviter les nouveaux conflits armés dans le monde, nous devons nous rappeler les leçons de la Première guerre mondiale» - tel était le refrain des interventions et des discussions des participants du forum. Le président de Russie Vladimir Poutine l’a rappelé aussi dans un message de salutations adressé aux participants - en inaugurant la rencontre, le coprésident de l'Association «Dialogue franco-russe», le président de la société anonyme de type ouvert «Chemins de fer russes» Vladimir Yakounine a lu ce texte. « Ce conflit global est devenu une tragédie pour toute l'humanité, il a emporté des millions de vies humaines, a changé foncièrement la carte politique du continent européen, a entraîné des pertes économiques immenses. La première guerre mondiale est une étape signifiante dans la destinée de l'État Russe. C’est en même temps, un exploit de l'arme russe et une catastrophe nationale ». « Le souvenir de cette tragédie doit nous aider à tirer des leçons correctes du passé. Il est nécessaire de donner une estimation objective des événements de ces années-là, sans admettre les altérations et l'opinion préconçue dans leur éclairage. Je suis sûr et certain, écrit le président de Russie à la fin de son message de salutation, que le travail du forum aidera la solution de cette tâche importante et contribuera au développement de la coopération humanitaire paneuropéenne ».

Dans l'intervention, Vladimir Yakounine a marqué que les événements ayant déclenché la Première guerre mondiale au 20e siècle doivent servir de leçon pour toute la communauté mondiale aussi au début du 21e siècle.

« En ce sens, - dit Vladimir Yakounine – nous nous intéressons, bien sûr, à notre propre pays, au destin de notre société. La Russie, comme autrefois, doit présenter à la communauté mondiale sa vision de la possibilité d'éviter la collision entre les civilisations, soutenir les outils du règlement pacifique des conflits imaginaires ou existant réellement pour sauvegarder en fin de compte la paix. Je finirai l'intervention par une citation d’Henri Barbusse qui disait que la guerre se prolongerait tant que les questions de la paix ne seraient pas résolues par ceux qui meurent dans les champs de batailles. C'est une vérité absolue. Et notre forum doit focaliser l'attention sur le fait que tous les conflits pareils doivent être réglés dans les intérêts de toute l'humanité, et non dans les intérêts des leaders de quelques États. »

« Pour l'Europe qui a souffert des hostilités dans la Première et la Seconde guerre mondiale du 20e siècle et qui a connu aujourd'hui les nouveaux défis, il serait erroné d’oublier les leçons de ces guerres. J'ai en vue, bien sûr, les événements actuels en Ukraine, portant des menaces à tout le continent européen» - a dit dans l'intervention au forum Sergei Narychkine, le président de la Douma d’Etat (la chambre basse du parlement russe), le président du Comité d'organisation chargé de la préparation des actions liées au centenaire du début de la Première guerre mondiale …

« Exactement il y a cent ans, le monde aurait pu éviter cette terrible catastrophe globale, mais il ne l’a pas fait - continue Sergei Narychkine. – L’année 1914 est une année fatale pour l'Europe, elle a mis fin à toute une époque avec son optimisme et la foi en progrès, avec les espoirs et les attentes des gens. Les gens du monde entier vivant dans plusieurs pays ne devinaient pas ce que cette année leur apporterait. Mais nous continuons à avoir confiance aujourd'hui en humanité et en humanisme, comme nos prédécesseurs il y a cent ans. Car à la différence d'eux, nous avons connu une période plus longue de paix, nous possédons aujourd'hui une expérience beaucoup plus grande de la prévision des erreurs. Et cela permet d'espérer qu'on réussira à éviter une nouvelle confrontation globale. Même vu que plusieurs facteurs profonds de l'opposition et avant tout l’absence de volonté de mener un dialogue, restent actuels maintenant. Nous voyons les forces, prêtes à tracer maintenant en Europe les nouvelles lignes de partage menant à la renaissance de «la guerre froide» qui semblait appartenir au passé. Et pour sauvegarder la paix sur notre continent et d'autres, nous ne devons pas oublier les leçons reçues par les Européens dans la Première guerre mondiale sanglante. »

Thierry Mariani, le copresident de l’Association “Dialogue Franco-Russe”, deputé à l’Assemblée Nationale Francaise, a continué dans son intervention le sujet principal du forum, rappelant l'importance de la préservation des relations amicales entre son pays et la Russie …

Ce thème a été repris dans l’interview à notre commentateur du prince Alexandre Troubetskoi, le Président Exécutif de l’Association “Dialogue Franco-Russe”,

Et voilà ce qu’a dit à Igor Yazon Aymeri de Montesquiou d’Artagnan, senateur de la Chambre Haute du Parlement de France.

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