Le fonds d'infrastructure dont la mise en place est envisagée par les BRICS pourrait se chiffrer à plusieurs milliards de dollars, chaque pays étant libre de participer à cette institution à hauteur de ses possibilités financières, a annoncé mardi le président du Fonds russe d'investissements directs (RDIF) Kirill Dmitriev.
L'idée de créer un fonds commun permettant d'investir dans les projets infrastructurels des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) a été formulée par Moscou. La nouvelle institution financière verra le jour d'ici le prochain sommet des BRICS prévu en 2015 dans la ville russe d'Oufa.
"En ce qui concerne les montants, nous finaliserons le projet durant cette année. La chose la plus importante, c'est qu'aucun pays ne sera tenu de verser une cotisation minimale obligatoire. L'Etat qui souhaite intégrer la nouvelle structure pourra investir dans la mesure de ses moyens", a déclaré M. Dmitriev aux journalistes.
"Comme il s'agit d'investissements dans le capital actionnaire, chaque dollar investi dans ce fonds permettrait d'attirer 4 à 5 dollars d'emprunts. Il en résulte donc que même un fonds de plusieurs milliards de dollars pourrait drainer des dizaines de milliards de dollars destinés à financer le projet", a précisé le président du RDIF.