Le texte proposé prévoit notamment l'interdiction pour les personnes soupçonnées de radicalisme de quitter le territoire français pendant six mois. Il autorise également les responsables administratives à invalider et à confisquer les passeports des personnes visées par les nouvelles mesures restrictives.
Le projet de loi engage également les compagnies de transport à avertir les autorités compétentes en cas de réservation de billets par les personnes concernées. Si par hasard ces personnes parviennent à se rendre à l'étranger, elles pourront dès lors faire l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Début mai, Bernard Cazeneuve a présenté devant la commission des lois de l'Assemblée nationale un rapport consacré à la participation d'islamistes français à la guerre civile en Syrie. Selon ce rapport, 285 ressortissants français se trouvaient à ce moment sur le territoire syrien.