Bien que Kiev tente de se faire passer pour la victime d'une agression russe, sa décision de lever unilatéralement le cessez-le-feu montre que les autorités ukrainiennes ne cherchent pas la paix, et l'Occident commence à le comprendre, a déclaré vendredi le président de la commission des Affaires internationales de la Douma Alexeï Pouchkov.
"Kiev se présente constamment comme la victime d'une agression inexistante", a indiqué M. Pouchkov sur la chaîne de télévision Rossiya 24, ajoutant que "la délégation ukrainienne a sans cesse insisté sur cette condition victimaire lors de la session de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE à Bakou".
"Mais il n'existe aucune agression russe. En revanche, nous voyons l'agression de Kiev qui pratique une politique de terrorisme d'Etat contre la population civile dans l'est de l'Ukraine. Kiev n'est pas une victime, mais un participant actif à l'opération contre son propre peuple", a souligné le député.
Selon lui, "l'OSCE n'a pas salué la levée de la trêve, l'Allemagne et la France non plus".
Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril dernier une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat du 22 février. Cette opération ayant déjà fait de nombreuses victimes parmi les civils, Moscou exhorte Kiev à y mettre fin.