Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine a qualifié de "provocation" les accusations lancées par Kiev contre le chef du Service russe de protection des frontières Vladimir Koulichov et le directeur général de l'agence d'information internationale Rossiya Segodnia Dmitri Kisselev.
Le chef du Service de sécurité ukrainien (SBU) Valentin Nalivaïtchenko a auparavant annoncé que le SBU avait engagé des procédures pénales contre MM. Koulichov et Kisselev pour "financement du terrorisme" et "concours aux activités terroristes".
"Ces accusations semblent tout à fait absurdes sur fond d'efforts, y compris internationaux, visant à établir des contacts entre les services de protection des frontières des deux pays en vue d'arrêter l'effusion de sang", a annoncé à RIA Novosti M.Karassine en commentant l'ouverture d'une procédure contre Vladimir Koulichov.
Le diplomate a rappelé à cette occasion que le président russe Vladimir Poutine avait récemment proposé d'autoriser la présence de gardes-frontière ukrainiens et d'observateurs de l'OSCE dans des points de passage sur le territoire russe.
"Dans ce contexte, les déclarations publiques de Kiev apparaissent franchement comme une provocation. Il s'agit de facto d'une tentative de torpiller les efforts internationaux qui se sont esquissés ces derniers jours. Il en va de même de la décision concernant Dmitri Kisselev", a conclu le vice-ministre russe des Affaires étrangères.