USA: le pilote russe incarcéré toujours privé de soins médicaux (Moscou)

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Konstantin Iarochenko, pilote russe incarcéré aux Etats-Unis, n'a toujours pas reçu de soins médicaux appropriés malgré les multiples démarches de Moscou, alors que son état de santé ne cesse de se dégrader, rapporte le ministère russe des Affaires étrangères.

Konstantin Iarochenko, pilote russe incarcéré aux Etats-Unis, n'a toujours pas reçu de soins médicaux appropriés malgré les multiples démarches de Moscou, alors que son état de santé ne cesse de se dégrader, rapporte jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Malgré l'examen réalisé par les médecins de la prison, suite aux multiples démarches de Moscou, notre ressortissant n'a toujours pas reçu de soins médicaux appropriés. Qui plus est, sa santé, minée par des tortures et des mauvais traitements lors de son interpellation au Libéria impliquant des agents secrets des Etats-Unis, ne cesse de se dégrader", lit-on dans le communiqué.

Le ministère russe des Affaires étrangères, l'ambassade de Russie à Washington et le consulat général russe à New York "ne cessent d'exiger des autorités américaines qu'elles assurent une assistance médicale adéquate à M.Iarochenko, atteint de plusieurs maladies graves".

Accusé par la justice américaine d'avoir tenté d'acheminer clandestinement plusieurs tonnes de cocaïne aux Etats-Unis, le pilote Konstantin Iarochenko a été condamné à 20 ans de prison en septembre 2011. Ce jugement a marqué la fin d'une opération organisée par des agents secrets américains qui ont entraîné le pilote russe dans un guet-apens. Arrêté au Libéria et extradé vers les Etats-Unis en 2010, l'intéressé a plaidé non coupable.

Depuis la condamnation de M.Iarochenko, Moscou multiplie les démarches auprès des autorités américaines en vue d'obtenir le rapatriement du pilote en vertu de la Convention du Conseil de l'Europe sur le transfèrement des personnes condamnées. Adopté en 1983, ce document spécifie les conditions et les modalités de transfèrement de personnes détenues à l'étranger afin qu'elles puissent purger leur peine dans leur pays d'origine.

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