Hollande et Merkel alliés des Waffen-SS !

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Nous sommes la date-anniversaire du début de la Première Guerre Mondiale ; En Europe les cérémonies de commémoration sont nombreuses, mais peu de gens comprennent que la conjoncture actuelle du monde est le pendant exact de ce qui se passa il y a très exactement 100 ans. Les bataillons infernaux SS de Kiev qui dévastent le Sud-Est ukrainien fermement épaulés par un hollande et la chancelière allemande ont les allures des bêtes d’Apocalypse. Nous vivons vraiment la fin d’une époque !

Slobodan Despot est un éditeur suisse et membre du parti majoritaire traditionnel et conservateur suisse, l’Union Démocratique du centre, très proche de sa direction et d’Oskar Freysinger, en particulier. En tant qu’un intellectuel de sang serbe, il a tenu à donner son analyse de l’orage qui gronde déjà à l’horizon du monde européen.

La Voix de la Russie. Il y a 100 ans Gabriel Princip a tiré son coup de feu contre l’archiduc François-Ferdinand… La Première Guerre Mondiale qui changea le visage du monde, a commencé ; S’en souvient-on encore en Serbie ?

Slobodan Despot. Evidemment que l’on se souvient de cette date parce que la Première Guerre Mondiale fut à la fois une grande victoire pour la Serbie et une terrible catastrophe démographique puisque la Serbie y a laissé plus de moitié de ses hommes en état de combattre. C’était le prix de la victoire contre l’Allemagne et l’Autriche. Donc c’est une date tragique et qui ne s’effacera jamais de la mémoire ! D’autant plus qu’elle correspond à la fête nationale qui tombe le 28 juin – le Vidovdan ! Nombre d’événements fatidiques pour l’histoire de la Serbie se sont passés justement à cette date. En particulier, notamment, la bataille de Kosovo, en 1389, qui a mis fin à l’Empire serbe médiéval. Donc c’est une date dont, de toute façon, tous les Serbes se souviennent chaque année et, en particulier, au moment du centenaire de la Première Guerre mondiale. Bien sûr qu’on va commémorer cette date ! Maintenant je ne sais pas comment elle sera commémorée en Serbie même. Il est évident qu’à Sarajevo, en Bosnie, en Croatie, partout dans le territoire qui correspondait autrefois à l’Empire Austro-Hongrois on va profiter de cette commémoration, je pense, pour rejeter la faute du déclenchement de la guerre sur la Serbie qui, je vous le rappelle, en 1914, a été accusée presque sans preuves d’avoir armé le bras et commandité l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand ! Mais, à ce moment, la Serbie n’avait aucun intérêt à déclencher une guerre puisqu’elle sortait des terribles guerres Balkaniques contre la Turquie et la Bulgarie qui avaient déjà très fortement entamé le potentiel militaire et humain de la Serbie. Donc je pense que l’on va assister et pas seulement dans cette région, mais dans toute l’Europe à une opération un petit peu révisionniste pour essayer globalement d’exonérer les puissances centrales – l’Allemagne et l’Autriche – de la responsabilité de la Première Guerre Mondiale.

LVdlR. Voyez-vous, à titre comparatif, un parallélisme entre les Balkans d’antan et l’Ukraine 100 ans plus tard ?

Slobodan Despot . Evidemment qu’il y a des parallélismes qui sont très forts. Nous nous retrouvons, si on regarde un peu géopolitiquement la situation, dans une situation qui est très analogique à celle qui existait à la veille de la Première et de la Deuxième Guerre Mondiale, c’est-à-dire que l’on a d’une part une crise économique et d’autre part, une très forte pression du monde occidental et de l’Europe Centrale en direction de l’Est.

A l’époque les ambitions de l’Autriche et de l’Allemagne c’était de contenir l’influence : pour l’Autriche celle de la Serbie, pour l’Allemagne, celle de la Russie. On a multiplié les actes de provocation jusqu’à l’obtention de ces guerres. Ce qui est toujours problématique lorsque l’on présente ces événements au grand public, en particulier, en Occident, c’est qu’on montre toujours du doigt ceux qu’on désigne comme coupables des violences et qui sont en fait ceux qui se défendent.

D’ailleurs le grand théoricien de la guerre Clausewitz lui-même avait considéré que la responsabilité du déclenchement d’un conflit incombe toujours au défenseur. Parce que l’agresseur veut envahir un territoire donné sans tirer un coup de feu. Il cherche à impressionner son adversaire pour qu’il rende les armes et ne résiste pas. Donc si quelqu’un s’oppose à cette opération de conquête violente comme l’opération de conquête que l’on vient d’observer en Ukraine, et qui est évidemment une opération téléguidée de l’étranger, aux yeux de la machine de propagande, il sera celui qui est responsable du déclenchement du conflit. Parce que s’il ne se défendait pas, il n’y aurait pas de conflit !

Les situations sont très-très semblables… Il y a une propagande anti-slave tout à fait évidente. Je vous donne un exemple. Ces jours-ci on voit dans la presse occidentale, y compris dans la presse suisse romane, la prestation du serment du bataillon « Azov » à Kiev, en Ukraine où l’on voit les volontaires ukrainiens avec des enfants, des petites filles qui leur donnent des chocolats, etc. Le tout dans une atmosphère très rassurante où l’on met des militaires cagoulés en rapport avec l’enfance, l’innocence, avec la paix ! Mais personne en Occident ne montre le même bataillon défilant avec ses armes et avec son drapeau qui est le même drapeau que celui de la deuxième division Waffen-SS !!! Ca c’est de la désinformation à l’Etat pur ! C’est comme on faisait dans le magazine de propagande de la Wermacht en 1941 – Das Signal – où l’on montrait dans la même Ukraine des soldats qui portaient les mêmes insignes de la Waffen-SS et qui se faisaient accueillir très gentiment par de petites filles blondes avec des chocolats ou avec des fleurs ! Ce parallélisme est vraiment préoccupant !

Commentaire de l’Auteur. La conjoncture actuelle prête à des tableaux comparatifs qui relèvent d’un cauchemar réaliste. Il se trouve que tous les éléments sont présents à l’appel : une démographie galopante du côté de l’Ouest de l’Europe immigration oblige, une saturation des marchés sans aucun moyen d’écoulement des stocks… Les entrepôts regorgent des marchandises non vendues et les jeunes cadres se cherchent du travail sans pouvoir en trouver. La vieille idéologie capitaliste, debout depuis plus de 150 ans en France, n’est plus de mise, car on peut ni épargner ni travailler pour gagner tranquillement sa vie : le chômage vous guette et le climat social est instable. Tous ces problèmes de la vie courante sauraient peut-être être réglés, mais il y a pire encore : l’Europe ne s’appartient plus. Elle est devenue l’antichambre de Washington qui n’a aucun intérêt à se solidariser avec les Européens. Qui plus est, les Européens se constituent en concurrents du Nouveau-Monde. Or tout ce qui est concurrentiel doit être éliminé. Enfin l’économie internationale, y compris l’économie française, est endettée jusqu’aux yeux, au niveau de 100 p.c. du PIB. Vu l’ambiance il n’y a pas à s’étonner que la quête des nouveaux espaces et le désir ardent d’avoir accès à des sources d’énergie durable sans endommager sa propre écologie pour autant, obligent les dirigeants européens et américains à porter la guerre dans l’Est du continent, chez les Russes. Ceux-là veulent échapper à cette peste européenne coûte que coûte et se replient dans l’immensité de leur plaine pour s’éloigner de l’Europe et se rapprocher des marchés asiatiques. Les Russes peuvent se permettre le luxe de tourner le dos à l’Europe, mais l’Europe n’a pas d’autre Russie pour se développer et s’étendre.

Autrement dit, si la Russie sait éviter la guerre, elle connaîtra un essor fantastique en compagnie de la Chine et de l’Inde, ces trois pays étant les piliers de l’espace eurasiatique. L’Europe, elle, si elle persévère dans sa politique, pourrait être appelée à disparaître en tant qu’une entité administrative. Il y aura, certes, les mêmes Etats, mais qui ne feront plus référence. Il faudra changer aussi le train de vie pour ne pas vivre au-dessus de ses moyens.

Ainsi nous sommes dans une période charnière qui décidera de l’axe du développement pour les 100 ans à venir. Un peu comme nos aïeux la veille de la grande-Guerre !

 

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