"Il est évident que pour développer ces technologies, il faudra surmonter des résistances, car ceux qui gagnent de l'argent en vendant des matières énergétiques traditionnelles ne vous diront pas merci. Il s'agit d'une lutte d'idées. Mais si l'on considère les choses au niveau de l'Etat, nous avons tout intérêt à le faire, car quelles que soient nos ressources d'hydrocarbures et aussi évoluée que soit notre puissance énergétique, nous devons nous pencher sur les biotechnologies", a déclaré M. Medvedev en ouvrant le IIe forum international BioKirov.
Selon le premier ministre, la biomasse constitue actuellement l'une des sources d'énergie renouvelables les plus prometteuses.
"Elle est disponible partout où il a des forêts et des plantations agricoles, partout où l'on trouve les déchets de la production agro-alimentaire. L'essentiel est de savoir l'utiliser", a souligné le chef du gouvernement russe.
"Cependant, a-t-il constaté, nous sommes tellement habitués à nos matières énergétiques traditionnelles que nous ne remarquons pas les possibilités qui s'offrent dans ce domaine".
"Si nous n'investissons pas de fonds dans ce secteur, si nous n'y investissons pas notre savoir, nous risquons - quand une nouvelle révolution scientifique aura lieu - de nous retrouver en marge du progrès avec notre gaz et notre pétrole", a conclu le premier ministre russe.
