"La délégation russe a élaboré une conception innovante qui sera incluse dans cette résolution", a déclaré l'ambassadeur, espérant que cette idée serait approuvée ce jour même par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
Et d'ajouter que cela se produirait déjà mardi si ces cinq pays (Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Chine) approuvent la conception.
Quoi qu'il en soit, le diplomate n'a pas dévoilé le contenu de la conception, tout comme son homologue britannique Mark Lyall Grant avec lequel RIA Novosti a réussi à avoir un bref entretien.
L'ambassadeur britannique a indiqué seulement qu'un "certain progrès" avait été obtenu dans la mise au point d'une résolution sur l'aide humanitaire à la population civile dans les régions assiégées de Syrie.
Moscou a averti antérieurement qu'il s'opposerait au projet de résolution de l'Onu autorisant l'acheminement de l'aide humanitaire en Syrie sans l'aval de Damas s'il est assorti d'une menace de recours à la force. La Russie et la Chine ont fait usage de leur droit de veto à quatre reprises contre des textes condamnant le régime syrien ou brandissant la menace de sanctions.
Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la Russie est toujours disposée à parler d'aide humanitaire, mais "ces questions ne doivent pas être politisées ou utilisées comme prétexte pour attiser les tensions et mobiliser l'opinion en faveur d'ingérences étrangères dans la crise syrienne.
La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil qui a déjà fait plus de 150.000 morts, selon l'ONU. Les troupes gouvernementales font face à des groupes armés de différentes origines qui comprennent des mercenaires étrangers.
