« A ce qu'on sache, il s'agit du plus important pari jamais engagé sur la politique », a rapporté Graham Sharpe, un porte-parole de William Hill, qui évoque un précédent record à 200.000 livres.
Il était co-détendu par un autre parieur ayant misé lui-aussi sur le « non » au référendum en Ecosse et par un joueur qui avait cru, avec succès, à la désignation de David Cameron comme leader du parti conservateur en 2005.
L'homme qui a doublé la mise mardi dans une agence William Hill du sud-est de Londres est un « monsieur d'âge moyen », habitant le Surrey, au sud de la capitale, a souligné le bookmaker, précisant que le joueur parlait « sans accent écossais ».
Au moment où il a parié, la cote était de 1 contre 4 ce qui signifie qu'il empochera un gain net de 100.000 livres si le « non » l'emporte lors du référendum en septembre.
A en croire les sondages, il peut y croire, puisque les partisans d'un maintien de l'Ecosse au sein du Royaume-Uni comptent en moyenne une douzaine de points d'avance sur le camp du « oui » dans les enquêtes d'opinion.