Décrivant par les faits la montée de l'islam en France et montrant le danger pour la démocratie française dans le but d'informer les lecteurs. La LDH, la Licra, le Mrap, Sos Racisme, le CCIF ont gagné cette manche. Le juge a confirmé ce 5 juin la première décision faite en première instance de la 17e chambre où Pascal Hilout et Pierre Cassen avaient été condamnés à payer 12 200 euros d'amende et de dommages et intérêts à ces associations plaignantes. Ce 5 juin les juges ont décidé, fermant les yeux sur les faits dans la société française, d'alourdir cette condamnation de 9000 euros, de donner raison à la désinformation en condamnant les deux contributeurs au mépris de la liberté d'expression. Dans un entretien Pierre Cassen, qui, avec Riposte Laïque fait un travail exceptionnel de ré-information, tire la sonnette d'alarme depuis plusieurs années sur la mise en place de la censure sur l'islam, revient sur cette condamnation historique qui met en danger la libre expression de tous les Français et qui rappelle les procès en sorcellerie contre Voltaire.
LVdlR : Le 5 juin vous avez été condamnés avec Pascal Hilout à payer 21.200 euros. Rappelez-nous le contexte de cette condamnation historique.
Pierre Cassen : Le détonateur de tout cela, c'est une déclaration de Marine Le Pen sur les prières musulmanes illégales de la rue Myrha, qui durent depuis des années. Riposte Laïque, grâce au travail exceptionnel de Maxime Lépante, a fait connaître ce scandale, en diffusant, chaque semaine, des images qui ont fait le tour du monde. La présidente du Front national a été la première personnalité politique à réagir, parlant d'occupation. Pascal Hilout, dans un édito de Cyrano, a confirmé le mot, et en a élargi la symbolique aux voiles, aux mosquées et au halal. La LDH a décidé de déposer plainte contre Marine Le Pen, et d'en profiter pour régler, sous la pression de son président d'honneur Michel Tubiana, de vieux comptes avec Riposte Laïque, en faisant un tir groupé. D'où le fait que nous avons été associés à leur plainte contre la présidente du FN. Histoire de rentabiliser tout cela, ils ont également attaqué un autre texte, dont j'étais l'auteur, qui, entre autres, expliquait que quand Mélenchon disait : "Cela sera eux ou nous", il avait raison, mais se trompait sur le "eux". Cyrano (donc cette fois moi) expliquait que c'était les islamistes le danger, et pas le FN. Trois autres associations dites antiracistes, et le CCIF, chassant en meute, se sont jetées sur cette opportunité, et ont réclamé rien de moins que 150.000 euros de dommages et intérêts. Le premier procès a eu lieu le 3 février 2012. Après la première condamnation, nous avons déposé, par notre avocat, Maître Scipilliti, une Question Prioritaire de Constitutionnalité, contestant la validité juridique du fameux article 24-8 sur l'incitation à la haine, etc., sur lequel s'appuient les prétendus antiracistes pour interdire toute critique de l'islam. A la surprise de beaucoup, la 17e Chambre correctionnelle en a reconnu la pertinence et a fait suivre à la Cour de Cassation. Celle-ci a alors bloqué la procédure, sans en expliquer les raisons, bien évidemment politiques. Le jugement en appel a eu lieu le 5 mars 2014, et nous avons eu les résultats le 5 juin.
LVdlR : Cette condamnation prouve que l'islam et ces associations tirent vers le bas la France de la liberté d’expression. Première application de la charia par le droit ?
Pierre Cassen : Il faut en effet toujours se souvenir de l'article 22 de la déclaration des Droits de l'Homme en Islam, voté au Caire, en 1990, par les 57 pays membre de l'OCI : « Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion, pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la Charia ». Le CCIF, financé par le milliardaire Georges Soros, relaie donc, sur le territoire français, le programme politique d'une puissance étrangère, et milite ouvertement pour que notre liberté d'expression s'adapte aux lois coraniques. Les associations dites antiracistes se font les relais de cette remise en cause d'un droit fondamental des libertés publiques. Je laisse à vos lecteurs le soin d'en deviner les multiples raisons possibles pour expliquer leur action.
LVdlR : Les 800 djihadistes qui sont en France, groupes hip hop qui incitent à la haine, au racisme et à la violence ne sont pas inquiétés. Avons-nous un fascisme inversé en France pour réduire au silence les citoyens français ?
Pierre Cassen : La symbolique de cette condamnation de Pascal Hilout et de la médiatisation des djihadistes syriens, suite à l'arrestation de Nemmouche, est en effet particulièrement révélatrice des choix de ce gouvernement, soutenu par la majorité des médias conventionnels. 800 fous d'Allah sont partis en Syrie, mettre en application la guerre qu'ils se préparent à mener en France, à leur retour. Stupidement, pensant les calmer, le nouveau ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, expliquait qu'ils avaient plein de choses bien plus intéressantes à faire en France. Avec une candeur ahurissante, ce régime a même mis en place un plan social, pour bien entourer les malheureux qui, en perte de repères, sont partis en Syrie. La tuerie de Bruxelles n'est hélas qu'un avant-goût de ce qui attend la France et les autres pays européens, si le principe de précaution ne s'applique pas, qu'on ne déchoit pas de leur nationalité ces psychopathes, et qu'on ne les renvoie pas dans un pays musulman. Dans ce contexte, non seulement l'Etat français, par son laxisme, met en danger nos compatriotes, mais, de manière honteuse, mais hautement symbolique, il condamne lourdement Pascal Hilout, né musulman, apostat de l'islam, qui, depuis plus de dix ans, met sa vie en danger pour expliquer à nos compatriotes la vérité sur ce qu'est l'islam : le Coran et Mahomet, donc un dogme politico-religieux totalitaire, expansionniste et guerrier. C'est ignoble et révoltant.
LVdlR : Cette lourde condamnation constitue-t-elle la preuve de la mise sous tutelle islamiste de la France ? Et de la volonté de mener à bien le grand remplacement ?
Pierre Cassen : C'est en tout cas un message d'allégeance aux islamistes et à leurs complices que les magistrats ont rendu, avec la complicité de l'ensemble de ce gouvernement de lèche-babouches. C'est clairement une déclaration de guerre à l'ensemble des sites de réinformation et à tous ceux qui osent contester les bienfaits d'une immigration chance pour la France, de l'islamisation de notre pays et ses conséquences : changement de peuple et de civilisation, et montée d'une insécurité forcément liée aux causes que je viens d'évoquer. Là encore, la symbolique est forte. On fait les poches aux Français, mais on gave de subventions des nuisibles liberticides, on finance la construction de mosquées où les musulmans apprennent à être de vrais musulmans, donc des conquérants, et on frappe durement à la caisse les défenseurs du pays. Comment ne pas faire le parallèle, en ces jours de commémoration du débarquement, avec les collabos et les résistants ? En ajoutant que, quels que soient les crimes commis par les collabos, eux au moins pouvaient expliquer qu'ils agissaient avec une donnée particulière : l'occupant allemand avait gagné la guerre, et était sur notre territoire. Les collabos actuels n'ont même pas cette excuse.
LVdlR : Pour aller en cassation avez-vous des chances de gagner ? Cela vous coûte combien ?
Pierre Cassen : Il y a déjà des précédents où la Cour de Cassation a débouté les attendus de jugements de la 17e chambre et de la Cour d'Appel. Un exemple spectaculaire est un procès, attenté par les racketteurs habituels, contre le démographe Yves-Marie Laulan et le criminologue Xavier Raufer. Ces derniers, sur un plateau de télévision, en prenant toutes les précautions, sans généraliser, avaient expliqué que les campements de roms étaient un risque supplémentaire d'augmentation de la délinquance. Lourdement condamnés les deux premières fois, ils avaient été relaxés par la Cour de Cassation. Nous avons donc bon espoir. Mais si cela ne suffisait pas, nous sommes prêts à aller devant la Cour européenne des Droits de l'Homme, car nous estimons que nous devons aller jusqu'au bout, pour défendre le droit à la liberté d'expression, qui passe par la libre critique de tous les dogmes, donc de l'islam. Cela va nous coûter au moins 5000 euros supplémentaires, ce qui amènera l'ardoise de ce procès à 30.000 euros. Je précise que nous ne vivons que des dons de nos lecteurs, et des fruits de la vente de nos livres (déjà dix) édités par Riposte Laïque. Parallèlement, les associations liberticides, qui n'ont guère de militants, profitent de subventions ahurissantes de plusieurs millions d'euros par an, payées avec nos sous.
LVdlR : Différentes enquêtes d’opinions montrent la prise de conscience de nos compatriotes au sujet de l’islamisation de la France et de la crise d’identité consécutive de la montée du communautarisme. Cette condamnation est une menace directe envoyée aux Français car vous prouvez dans cet entretien à TV-Libertés que la justice n'est pas équitable ?
Pierre Cassen : C'est tout à fait cela. Là encore, les symboles sont forts. C'est quand on vote, dans la plus grande discrétion, la nouvelle loi Taubira, qui va remettre dans la rue des milliers de multirécidivistes, souvent des racailles islamisées, qui vont mettre en danger la sécurité, voire la vie de nos compatriotes (il suffit de lire France Orange Mécanique, de Laurent Obertone) que parallèlement, ce jugement lance un message menaçant aux sites de réinformation, et plus largement aux Français : bouclez là, laissez couler votre pays, ou cela va vous coûter cher.
LVdlR : Cette condamnation va faire jurisprudence. D'autres Français et des journalistes bientôt interdits de parler de l'islam ? Comme dans cet entretien donné par l'expert du monde musulman René Marchand ?
Pierre Cassen : C'est bien parce que nous ne voulons pas qu'elle fasse jurisprudence que nous allons en cassation. C'est bien parce que nous entendons, tant que ce sera possible, alerter nos compatriotes sur la réalité de l'islam que nous lançons un appel à nos lecteurs, et plus largement à tous les amoureux de la liberté, pour nous aider, par des dons, à pouvoir continuer ce combat, et à empêcher que les fossoyeurs des libertés publiques ne triomphent. C'est pour que René Marchand, mais aussi des Hamdane Ammar, Salem Ben Ammar, Zohra Nedaa-Amal, Hamid Zanaz puissent continuer à écrire, au risque de leur vie, dans notre journal que nous n'abdiquons pas. L'avenir nous donnera raison, et renverra dans les poubelles de l'Histoire tous ceux qui, par lâcheté ou par trahison, nous ont fait condamner.
LVdlR : De quelle manière les lecteurs peuvent vous aider, car votre travail d'information et de critiques sur une culture pas connue en France est indispensable ?
Pierre Cassen : Outre le soutien financier, plus indispensable que jamais, il peuvent offrir nos livres à des amis, faire circuler nos textes à des listes familiales ou amicales, mais aussi organiser, localement, des conférences avec des connaissances, où je suis prêt, ainsi que Pascal Hilout ou d'autres, à venir discuter de la liberté d'expression et de l'islam. Surtout, il faut que nous occupions la rue, et montrer, par un rapport de forces significatifs, que les Français ne se réveillent pas seulement sur internet, mais par des manifestations qui montrent leur détermination. Nous allons, avant le 15 juillet, proposer une initiative forte, qui leur en donnera la possibilité… N
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