Une soirée de solidarité avec la Russie et la population russophone du sud-est ukrainien se déroulera jeudi à Miramas, sur la Côte d'Azur.
L'événement aura lieu à l'occasion de la visite en France du président Vladimir Poutine qui participera à la célébration du 70e anniversaire du Débarquement.
Les organisateurs de la soirée, dont le programme comprend notamment une exposition d'art, espèrent pouvoir raconter au public français ce qui se passe réellement dans le sud-est de l'Ukraine et réfuter les stéréotypes propagés par les médias français sur la Russie.
"Depuis quelque temps, nous constatons en France de fortes tendances antirusses. Et si nous tentons de présenter notre vision des choses, on nous dit que nous sommes victimes de la propagande", a déclaré à RIA Novosti une des organisatrices de la soirée, l'artiste peintre Svetlana Bogatyr.
Selon elle, cette situation résulte dans une large mesure du fait que les Français ne disposent pas d'informations objectives sur les événements en Ukraine et la politique russe.
"Nous voulons que les Français apprennent ne serait-ce qu'une infime partie de ce qui se passe en réalité. Notre manifestation a pour but de leur faire connaître la vérité", a souligné Mme Bogatyr.
Elle estime que connaître les détails d'un événement est très important pour faire la différence entre la vérité et la désinformation. La preuve en est l'exemple de Miramas dont les habitants et l'administration municipale ont massivement soutenu l'idée d'organiser une soirée de solidarité avec la Russie et le sud-est ukrainien.
Le chef de l'Etat russe se rendra jeudi en France pour prendre part à la célébration du 70e anniversaire du Débarquement des forces alliées en Normandie le 6 juin 1944. A la veille des festivités, Vladimir Poutine rencontrera son homologue français François Hollande et le premier ministre britannique David Cameron.
La crise en Ukraine sera au cœur de ces rencontres.
Parmi la vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement qui assisteront à la célébration figurera le président ukrainien élu Piotr Porochenko qui aura sans doute l'occasion de s'entretenir avec Poutine.
A la question de savoir s'il accepterait cet entretien, posée par la chaîne de télévision TF1 et la radio Europe 1, le président russe a répondu: "Je n'ai pas l'intention de fuir, je discuterai avec plaisir avec chacun de mes collègues".
