Présidentielle en Syrie : « A Damas, l’atmosphère est calme » (Sénateur russe)

© © Photo: REUTERS/Omar SanadikiPrésidentielle en Syrie : « A Damas, l’atmosphère est calme » (Sénateur russe)
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En Syrie, où les présidentielles se passent mardi, une délégation de la Russie est présente. Ses membres observeront le déroulement du vote. Alexeï Aleksandrov, un membre du Conseil de la Fédération de Russie, a répondu aux questions de La Voix de la Russie.

LVdlR : Comment estimez-vous la situation à la veille des élections en Syrie ?

Alexeï Aleksandrov : Ce sont les premières élections alternatives en Syrie, qui donnent l'espoir que la Syrie deviendra pour la première fois un État démocratique. Malgré la pression politique et militaire, il y a l’espoir que les élections auront lieu et qu’elles seront légitimes.

Le principal, c’est qu'il y a des conditions égales pour tous les trois candidats prenant part aux élections. En plus du président Bachar Assad, il y a un candidat du bloc communiste, Maher Hajjar, et le chef du mouvement « L'Initiative Nationale pour les réformes », Hasan al-Nouri. Les deux candidats alternatifs sont des personnes ayant un riche passé politique.

LVdlR : Avec qui avez-vous eu des rencontres ?

Alexeï Aleksandrov : Nous avons eu des rencontres avec la direction du pays et des associations. Aujourd'hui, nous avons rencontrés avec le président du Parlement, des députés, les membres de la commission de la Cour constitutionnelle (qui joue dans le pays le rôle de la CEC) chargée du contrôle aux élections, la population locale. Tous sont prêts à la tenue des élections et sont intéressés à ce qu'elles se passent légalement.

En ce moment ont lieu beaucoup d'actions sur le contrôle de la préparation de l'État aux élections. Les gens sentent leur responsabilité pour la composante juridique de ce processus.

LVdlR : Comment est assurée la sécurité dans le pays ?

Alexeï Aleksandrov : À Damas et dans la partie du pays qui ne participe pas aux hostilités, l’atmosphère est calme, rien n'attise les craintes au sujet de la sécurité. Bien que, comme nous le savons, il y ait toujours des gens prêts à torpiller les élections, particulièrement dans les pays où la situation politique interne est compliquée.

Maintenant, il y a une « accalmie ». On a l’impression qu'il y a un certain moratoire pour n’importe quelle action. Il n'y a aucuns check-point spécial, militaire ou policier.

LVdlR : Quelle est l’humeur des gens dans les rues ?

Alexeï Aleksandrov : L'humeur est bonne, tranquille. C’était très intéressant pour moi de parler avec des gens absolument différents. Tous attendent demain. N

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