C'est une occasion pour faire la fête, mais aussi pour attirer l'attention sur les problèmes de la jeune génération. Ce jour-là, sur les affiches, on peut trouver un grand nombre d’événements où les enfants sont les héros et les principaux protagonistes.
Le violoniste et le chef d'orchestre mondialement connu Vladimir Spivakov marque depuis plusieurs années cette date par le grand Festival international « Moscou reçoit ses amis ». Des jeunes talents s’y réunissent, venant de de Russie, de l'étranger. Cette année, c’est la 11e édition du festival. Mais le fonds caritatif de Vladimir Spivakov, l’organisateur principal du festival, fête cette année son 20e anniversaire. Il a été créé pour le soutien des enfants doués en musique. Avec son aide, les enfants reçoivent la possibilité de travailler avec les meilleurs professeurs, de se procurer des instruments de musique, de se produire lors de concerts dans le monde entier. Avec le temps, le fonds a commencé à soutenir non seulement les jeunes musiciens, mais aussi les jeunes poètes, danseurs, peintres. Aujourd'hui, le travail dans le fonds est pour Vladimir Spivakov l’activité la plus importante :
« C'est si agréable de voir qu'il y a une sorte de succession dans la vie, que nous avons semé quelque chose, dont nous voyons les fruits, et en plus, non dans un avenir vague, mais aujourd'hui, maintenant. C’est un plaisir de voir ces jeunes se développer, apporter de la joie aux gens. Pour moi c'est une grande joie de trouver, d’aider, de perfectionner et de voir un petit enfant devenir un grand artiste. »
Cette fois-ci, Moscou reçoit les invités de 47 pays. Pour la première fois, des collectifs sont venus de Chine et du Mexique. Le format du festival est vraiment unique : les jeunes talents sont accompagnés par le célèbre orchestre « Les Virtuoses de Moscou » et l'Orchestre philharmonique National de Russie sous la direction du maestro Spivakov. Dans le programme, il y a les interventions d’enfants handicapés. Le 1er juin, à l’occasion de la Journée Internationale des Enfants, pour les participants et les visiteurs du festival, se passe « le Carnaval du bonheur pour les enfants ».
Le fonds russe « Les bénévoles : l’aide aux enfants orphelins » a ses propres soucis. Il a des dizaines de programmes d’assistance aux enfants, aux orphelinats, aux parents et tuteurs. En voici un exemple : « Prophylaxie de l’apparition des orphelins sociaux ». C'est le programme d'aide aux familles qui se trouvent dans une situation difficile, sur le point de renoncer à leur enfant ou risquant son retrait de la famille. Les employés du fonds, qui comprend des psychologues, des assistants sociaux et des juristes, cherchent à aider à temps des telles familles pour que les enfants ne se retrouvent pas à l’orphelinat. Le fonds a déjà remporté 350 victoires : autant de familles ne se sont pas désintégrées. Il y a près de 700 enfants qui ont pu rester avec leurs parents. Le coordinateur du fonds Oxana Markech a raconté à La Voix de la Russie quelles familles ont besoin de mesures d’aide :
« Nous aidons les gens qui se sont retrouvés, selon eux, dans une situation sans issue. Et il s’agit souvent ce ceux qui ont été élevés dans des orphelinats, car leurs parents avaient renoncé à eux. Donc, ayant vécu toute la vie dans un espace fermé, ils ne savent simplement pas que faire de leurs vies. Et ils se retrouvent automatiquement dans la situation de leurs parents. Il existe un terme – « la déprivation » - quand la personne perd la capacité de sentir et de sympathiser. Les gens qui ont été élevés dans la famille héritent d’un modèle familial de relations - tellement profond que nous ne comprenons même pas cela. Mais quand la personne vit seule, quand dans un grand groupe d’enfants, il n’y a qu’un éducateur, et l’enfant ne voit pas une attention particulière qui lui est adressée, il perd simplement cette capacité. Cela n’est pas sa faute – tout simplement, ce schéma est absent pour lui. »
Le fonds « Les bénévoles : l'aide aux enfants orphelins » marque la Journée internationale des Enfants par l'exposition du dessinateur de la BD «Chronique d'un voyage», Alexeï Jorch. Elle se passera dans la Maison Centrale de l’artiste à Moscou. D'habitude, une bande dessiné, ce sont des histoires d’aventures, par exemple, des super-héros qui sauvent le monde. Mais dans le cas présent, le peintre a visité avec les employés du fonds quelques familles dont ils s’occupent. Dans ses dessins, il a parlé du monde des enfants où il y a de la place pour le chagrin et la douleur, pour la joie et l'espoir. N