Les journaux affirment que les autorités locales, cantonnales et fédérales sont informées depuis un an et demi mais ont décidé de ne rien dire pour ne pas affoler la population de cette ville de 50.000 habitants, situéee dans le Canton de Berne.
La décharge avait été convertie en jardins ouvriers dans les années cinquante et ceux-ci ont été cultivés jusqu'en 2007. A certains endroits des rayonnements de plus de 300 microsieverts par heure ont été mesurés, soit plus de 100 fois ce qui est autorisé pour une décharge, indiquent les journaux.
Trois heures auprès de cette source suffisent à recevoir autant de radiations que celles tolérées pendant un an pour une personne.
Le journal allémanique précise que l'Office fédéral pour la santé publique a assuré qu'avec des valeurs allant jusqu'à 2 millions de becquerels par kilogramme, les risques pour la population et l'environnement sont "infimes".
Toutefois la SonntagsZeitung relève que des recherches sur les eaux souterraines n'ont été lancées qu'en juillet dernier.