« Il est peu probable que la politique de Finlande change après la nomination du nouveau premier ministre », a-t-il dit en commentant le fait que le premier ministre sortant Jurki Katainen estimait que l’adhésion du pays à l’OTAN n’était pas à l’ordre du jour tandis que son successeur éventuel Alexandre Stubb est partisan de l’adhésion de Finlande à l’OTAN.
Selon Niinistö, le gouvernement devra de toute façon demander l’avis du président qui « dirige la politique extérieure » et la décision définitive sera adoptée par référendum.
D’un autre côté, estime Niinistö, le débat sur l’adhésion à l’OTAN doit prendre en compte le fait que le cas échéant la frontière terrestre de l’Alliance avec la Russie doublera de longueur et la moitié passera par la Finlande. « Si la Suède rejoint à son tour le bloc, la Baltique sera entièrement contrôlée par l’OTAN », a fait remarquer le président.