« Ce sont bien les négociations sur le prix qui ont été difficiles. Car il faut comprendre que ce contrat s'appuiera sur de nouvelles infrastructures qui devront être construites, a-t-il dit. Qu'est-ce que cela veut dire ? Premièrement, c'est une impulsion qui sera donnée au développement des localités sibériennes, des villes qui existent déjà en Sibérie orientale, en Iakoutie, dans la région d'Irkoutsk. Ce sont de nouveaux postes. Ce sont d'énormes investissements. C'est, enfin, l'infrastructure sociale ».
La spécificité du gaz de Sibérie orientale rend aussi plus difficile le projet, a indiqué Miller, cité par ITAR-TASS.
« Le gaz de Sibérie orientale est aqueux, il faut donc construire des usines gazochimiques et de traitement de gaz », a expliqué Miller.
Par ailleurs, Gazprom se voit maintenir offrir une opportunité d'élargir la coopération avec Pékin en lui livrant de l'énergie depuis la Sibérie occidentale, a-t-il poursuivi.
« Nos négociations sur l'itinéraire occidental avec les partenaires chinois seront maintenant plus faciles, étant donné que, premièrement Gazprom a des capacités de productions excédentaires en Sibérie occidentale. Nous pourrons donc commencer très rapidement à livrer du gaz à la Chine via l'itinéraire occidental. Nous pouvons utiliser certains tronçons du système de transport de gaz den Sibérie occidentale pour livrer du gaz en Chine. Cela nécessitera sûrement bien moins d'investissements », a résumé le patron de Gazprom.