Malgré les craintes des organisateurs sur la participation des exposants étrangers à cause de la situation politique peu favorable autour de la Russie, et notamment à cause des sanctions, Neftegaz et Energocom-2014 ont dépassé toutes les espérances. Plus de 400 compagnies, dont de grosses entreprises de la branche de 33 pays y ont présenté des équipements et des technologies de pointe en matière d’exploration, d’extraction, de raffinage et de transport de gaz et de pétrole. L’Allemagne, la Chine, la Norvège, la Finlande et la République Tchèque ont présenté leurs expositions nationales. La Russie, hôtesse du Salon, leader mondial de l’extraction et d’exportation d’hydrocarbures, était présentée par plus de 400 grosses compagnies extractives, énergétiques et de construction d’équipement : Gazprom, Tatneft, Zaroubejneft, Corporation unie de construction de moteur, Usine de montage automobile de Neftekamsk, etc. Il y a plus de 400 exposants russes. Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg qui s’est terminé un jour avant l’ouverture des Salons a mis en valeur que le complexe pétro-gazier russe devenait le territoire d’innovations, de nouvelles technologies, de contacts internationaux. Nous vous proposons d’écouter Iouri Chafranik, président du Conseil de l’Union de l’industrie pétro-gazière russe.
Il est très symbolique, souligne Iouri Chafranik, qu’également en mai mais 50 ans avant, le premier pétrole du complexe énergétique russe dans la région du Tioumen (nommé plus tard complexe pétro-gazier de la Sibérie de l’Ouest) a commencé à être transformé sur l’usine de raffinage à Omsk. La veille de 1964, les géologues ont repéré la configuration d’un gisement pétrolier et chaque puits a donné du pétrole. 250 000 tonnes ont été extraits cette année. A l’époque, c’était un événement grandiose qui a prouvé l’existence d’hydrocarbures en Sibérie de l’Ouest. En 25 ans, cette région a déjà donné plus de 400 millions de tonnes de pétrole et plus de 500 milliards de mètres cubes de gaz. Le nombre d’hydrocarbures couvrira nos besoins pendant 20-30 ans encore. Il est également symbolique que c’est là que le bassin oriental des gisements pétro-gaziers a été fondé. La Russie a toujours vécu et va continuer à vivre à travers les grands projets, dont un des plus grandioses est la signature des accords sur la livraison de gaz russe à la Chine depuis des gisements situés en Sibérie occidentale. Alors pour nous, qui extraient du gaz et du pétrole, le mois de mai est assez symbolique. Et voilà nous ouvrons une nouvelle édition de l’exposition Neftegaz le 26 mai.
A cette exposition, continue Iouri Chafranik, nous voulions prendre connaissance d’un équipement plus perfectionné, de pointe, de nouvelles technologies, ainsi que des méthodes plus effectives et écologiques de recherche, d’extraction et de transport d’hydrocarbures. C’est pour cela qu’on organise ce genre d’expositions internationales en invitant obligatoirement des fabricants d’équipement, des créateurs de technologies de pointe – c’est le moyen de partager l’expérience, de nouer des contacts qui peuvent être suivis de contrats. L’entreprise américaine Milton Roy, un des leaders de construction d’équipement pour l’extraction pétrolière et gazière, attend de nouveaux accords à Moscou. Notre correspondant Igor Yazon s’est entretenu avec les employés de la filiale française Claude Chffard et Axel Bokiba.