Le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch avait antérieurement exprimé la préoccupation de Moscou face à la demande du ministre géorgien de la Défense Irakli Alassania d'implanter un bouclier antimissile en Géorgie.
« En ce qui concerne la déclaration de M.Loukachevitch selon laquelle la Géorgie espère accueillir des infrastructures des Etats-Unis ou de l'OTAN sur son territoire, je tiens à réaffirmer encore une fois qu'aucun plan n'existe et n'est pour le moment examiné à ce sujet. Il est certain que Moscou ne l'ignore pas », a déclaré M.Abachidze dans une interview à un média géorgien.
Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a indiqué l'année dernière que la Géorgie pourrait se joindre dès 2015 aux forces de réaction de l'Alliance. Le premier ministre géorgien Irakli Garibachvili a annoncé en janvier que le pays espérait intégrer le plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN (MAP) lors du sommet de l'Alliance en 2014. Cependant, le président américain Barack Obama a fait savoir que l'OTAN n'envisageait pas pour le moment de s'élargir.
La coopération entre la Géorgie et l'OTAN a débuté en 1994 avec l'adhésion de Tbilissi au programme de Partenariat pour la paix. Après la « révolution des roses » de 2004, cette coopération s'est nettement intensifiée. Lors du sommet de l'Alliance à Bucarest en avril 2008, les participants ont réaffirmé que la Géorgie et l'Ukraine pourraient un jour devenir membres à part entière de l'OTAN à condition de satisfaire aux exigences émises par cette dernière.