"Il ne reste que le problème du prix, nous nous sommes déjà mis d'accord sur le côté technique du projet. Mais cet avion est cher", a indiqué M.Tchemezov lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
"Les sanctions ne sont pas la cause des atermoiements. Bombardier est contre les sanctions. Ils se sont adressés au gouvernement canadien pour qu'il n'adopte pas de sanctions contre nous", a ajouté le responsable.
Le président de Bombardier, Pierre Beaudouin a antérieurement annoncé à l'agence Bloomberg que le projet d'assemblage de Q400 en Russie pourrait être reporté en raison des événements en Ukraine. Selon lui, le Canada envisageait d'imposer des sanctions à la Russie, tout comme les Etats-Unis.
Le ministre russe de l'Industrie et du Commerce Denis Mantourov a déclaré jeudi que Bombardier avait augmenté le prix des pièces détachées ce qui risquait de rendre le projet non rentable.