L'immigration doit tenir compte des besoins de notre économie

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L'immigration doit tenir compte des besoins de notre économie. La droite forte appelle de ses vœux une politique commune de l'immigration comme le général de Gaulle avait exigé autrefois une politique agricole commune européenne (la PAC).

L'immigration doit tenir compte des besoins de notre économie. La droite forte appelle de ses vœux une politique commune de l'immigration comme le général de Gaulle avait exigé autrefois une politique agricole commune européenne (la PAC).

Il avait fait la politique de la chaise vide dans les institutions européennes jusqu'à obtenir satisfaction pour sauver les paysans français. Il faut agir de même aujourd'hui dans le domaine de l'immigration pour faire respecter notre identité nationale. Comme l'a dit Nicolas Sarkozy dans son discours de Villepinte, l'Europe ne doit pas être une menace mais une protection. Exigeons donc qu'une vraie PCI soit mise en place, plus rigoureuse que celle qui existe.

La politique actuelle à quatre défauts majeurs: elle ne tient pas compte des besoins de notre économie, elle ne répond pas aux souhaits des Français, elle néglige le combat contre les acteurs qui profitent de l'immigration. Enfin, elle ignore trop les impératifs d'homogénéité culturelle de la Nation, et elle échoue à intégrer beaucoup d'arrivants légaux.

L'immigration doit tenir compte des besoins de notre économie. Des pays comme le Canada ou l'Australie ont montré la voie avec la politique des quotas. Chaque année des plafonds par profession et par pays sont fixes et à ne pas dépasser. Le Canada ou l'Australie sont des démocraties où les droits sont respectés. Pourquoi ne pas les imiter ? Cette idée pourrait être intégrée dans le pacte européen négocié autrefois par notre ministre de l'intérieur Brice Hortefeux. Ce pacte précise en effet qu'il faut organiser l'immigration légale en fonction des priorités, des besoins et des capacités des États membres. Mais il ne dit pas comment. Nous répondons par la politique des quotas. Il faut aussi rationaliser les prestations accordées de façon irresponsable aux clandestins, créant un appel d'air : il faut supprimer l'aide médicale d'Etat qui est attribuée à 220 000 personnes et qui doit être remplacée par une aide au cas par cas en situation d'extrême urgence (proposition de la Droite Forte). Il faut aussi supprimer l'aide aux personnes âgées qui n'ont pas travaillé en France. Le gouvernement n'a pas d'autre argent que celui des contribuables. Il n'a pas le droit de se montrer généreux avec l'argent des autres et qui plus est sans demander l'avis de ces « autres », faute de référendum. Il faut respecter la démocratie qui est le gouvernement du peuple par le peuple mais aussi pour le peuple (article 2 de la constitution).

La politique d'immigration, comme l'a dit Nicolas Sarkozy à Villepinte, ne peut être confiée qu’aux technocrates et aux tribunaux. Elle doit respecter la souveraineté nationale. Allons au bout de cette idée en organisant un referendum sur l'immigration. Ce référendum doit donner mandat au gouvernement d'exiger de l'Europe une politique des quotas. Il doit aussi donner un mandat pour renégocier les conditions de protection des frontières et permettre des expulsions de clandestins par une procédure plus rapide, que doit respecter la Cour européenne des droits de l'homme : s'il faut réviser la charte du conseil de l'Europe pour ce faire, il faut y être prêt. Sinon les Français déçus se détourneront de l'Europe qui ne les protège pas assez.

La politique actuelle encadrée par les accords de Schengen ne combat pas assez les filières de passeurs. Ce fut une lacune du pacte européen cité plus haut de ne pas mentionner explicitement le combat nécessaire contre les filières illégales d'immigration. La majorité des clandestins ne vient pas seule mais à travers des filières criminelles insuffisamment combattues. Il faut durcir le code pénal, renforcer la police aux frontières et augmenter les moyens de l'agence de protection des frontières européenne Frontex. Les passeurs et employeurs clandestins sont des criminels qui profitent de la misère du monde et doivent être réprimés impitoyablement, ce qui n'est pas suffisamment le cas.

Enfin, il faut faire respecter la charte de la laïcité comme le propose la droite forte. Mais la laïcité ne suffit pas car elle n'a pas actuellement de dimension positive. Elle ne fait qu'interdire des abus. Or une vraie démocratie comme l'avait vu Tocqueville en Amérique repose sur une sorte de religion civile qui n'exclu pas la laïcité: c'est le patriotisme qui n'est pas une idée froide mais un sentiment d'amour pour la patrie, une foi en elle. Il faut donc que les enfants français reçoive une éducation patriotique comme en Russie ou comme c'était encore le cas sous la troisième République en France. Cela suppose au préalable la connaissance du Français pour les naturalisés, lesquels doivent manifester leur volonté d'être français (exclure le plus possible les acquisitions automatiques de notre nationalité).

Avec ces orientations qui, c'est vrai, requièrent du courage et du caractère, notre politique de l'immigration respectera les exigences de la démocratie. Le referendum permettra aux Français de s'exprimer. Les quotas adapteront l'immigration à notre économie. La répression des filières criminelles d'immigration deviendra une priorité et un non un discours non suivi d'effets. L'alliance forte des valeurs de la laïcité et du patriotisme renforcera notre tissu social et notre cohésion nationale. Les Français pourront alors voir l'avenir avec confiance, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

Le Voix de la Russie

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