La recherche d'une issue à la crise syrienne, qui dure depuis plus de trois ans, doit se poursuivre après la démission de l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué mis en ligne mercredi sur son site.
"Nous sommes persuadés que les efforts visant à assurer une poursuite efficace des négociations de Genève doivent être repris le plus vite possible. La passivité en politique entraîne chaque jour des morts et des souffrances humaines en Syrie", lit-on dans le communiqué.
Moscou a également réaffirmé son intention "d'œuvrer activement en vue de relancer le processus de Genève".
"Nous invitons nos partenaires internationaux à s'associer à ce travail. Nous espérons que les efforts de l'Onu visant à encourager et à accompagner les négociations intersyriennes seront poursuivis", souligne la diplomatie russe.
Diplomate algérien, Lakhdar Brahimi (80 ans) a été nommé envoyé spécial pour la Syrie en septembre 2012 suite à la démission de son prédécesseur, l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan. Le 13 mai, le secrétaire général actuel des Nations unies Ban Ki-moon a accepté la démission de M. Brahimi. Ce dernier cessera d'exercer son mandat le 31 mai.
Au début de 2014, M. Brahimi a réuni à la table de négociations les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition armée. Cette discussion n'a pourtant abouti à aucun compromis.
La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil qui a déjà fait plus de 130.000 morts, selon l'Onu. Les troupes gouvernementales font face à des groupes armés de différentes origines qui comprennent des mercenaires étrangers.