Ces consultations n'ont « aucun sens » et sont « nulles et non avenues », a déclaré le chef de l'État français devant la presse, affirmant que « la seule élection qui vaudra » sera l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine.
« Je ne veux pas les appeler référendum », a insisté François Hollande, cité par l'AFP, assurant que « cette consultation n'avait pas d'existence, de légitimité, de légalité ». « A partir de là il y a aucune leçon à (en) tirer », a-t-il souligné.
« Ce qui va compter à mes yeux, la seule élection qui vaudra, c'est celle du 25 mai, l'élection qui va permettre de désigner le président de toute l'Ukraine » qui « sera la seule autorité légitime », a ajouté le chef de l'État français.
François Hollande a ajouté que « les uns et les autres et notamment les Russes pourront discuter avec le prochain président ukrainien ».
Selon lui, « si l'élection du 25 mai ne pouvait pas se tenir » en raison de « provocations», d'« empêchements» ou d'« intrusions», il « sera nécessaire de passer à un autre niveau de sanctions».
Un référendum organisé par les partisans de la fédéralisation se tient dimanche dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Le vote se déroule sur fond d'opération militaire d'envergure lancée par les autorités de Kiev contre les partisans de la fédéralisation. L'armée ukrainienne utilise des blindés, l'artillerie et l'aviation.