« Le président russe n'est pas une persona non grata », a déclaré M. Schröder.
Les médias allemands avaient vivement condamné l'ex-chancelier pour sa décision de célébrer son anniversaire à Saint-Pétersbourg en compagnie de Vladimir Poutine.
L'ancien chef du gouvernement allemand a souligné qu'il n'avait pas songé un instant à renoncer à la réception organisée en son honneur à Saint-Pétersbourg.
« Je savais évidemment que je serais photographié. Mais je n'ai rien à cacher. Nous nous saluons depuis le jour où j'ai fait sa connaissance, soit depuis plus de 14 ans. Je ne veux rien y changer, même à cette époque difficile », a indiqué M. Schröder.
Il a ajouté que sa rencontre avec Vladimir Poutine avait contribué à la libération des inspecteurs militaires de l'OSCE retenus par les partisans de la fédéralisation dans l'Est de l'Ukraine.
L'ex-chancelier s'est également opposé à tout élargissement des sanctions contre la Russie. Selon lui, l'Occident doit comprendre que Moscou défend ses intérêts en matière de sécurité et qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan serait inacceptable pour la Russie.